Récits Originels des Pentagouets

Article

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 05 février 2025
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Les Pentagouets sont une nation amérindienne de l'État moderne du Maine, également reconnue comme une Première nation du Canada. Avec les Abénaquis, les Micmacs, les Passamaquoddys et les Wolastoqiyik, ils forment la Confédération des Abénaquis. Leurs contes originels, comme ceux de tous les peuples autochtones d'Amérique du Nord, mettent en scène des animaux, des phénomènes naturels et des êtres spirituels, dont l'entité surnaturelle Glouscap.

Les Pentagouets se nomment eux-mêmes Penawahpkekeyak ("le peuple du lieu des roches blanches"), en référence à leur terre ancestrale située le long de la rivière Penobscot. Les premiers explorateurs français, comprenant mal le nom ou simplement incapables de le prononcer, les ont appelés Pentagouets, nom que le peuple a ensuite commencé à utiliser pour se désigner lui-même.

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Penobscot River
Rivière Penobscot
Centpacrr (CC BY-SA)

Selon l'histoire orale des Pentagouets et les preuves archéologiques, le peuple a habité le territoire depuis au moins 12 000 ans avant notre ère. Ils sont entrés en contact avec les Européens pour la première fois en 1524, avec l'arrivée de Giovanni da Verrazano (1485-1528) et, entre 1604 et 1607, ils ont rencontré des commerçants français et anglais, ont participé au commerce des fourrures et au moins cinq Pentagouets auraient aidé à établir la colonie de Popham (1607-1608), la première colonie anglaise dans la région nord-américaine qui allait devenir la Nouvelle-Angleterre. Le premier chef Pentagouet dont l'existence est attestée par les Européens est Bessabez (+ c. 1616), qui a aidé Samuel de Champlain (1567-1635) dans son exploration de la rivière Penobscot.

Entre 1616 et 1619, au moins 75 % des membres de la nation Penobscot sont morts des suites de maladies transmises par les Européens, et d'autres sont tombés au cours des guerres du Castor (1638-1655), au cours desquelles ils se sont disputé des territoires dans le cadre du commerce des fourrures. Ils se sont rangés du côté des Français pendant la guerre de la Conquête (1754-1763) et du côté des Continentaux pendant la guerre d'indépendance américaine (1775-1783), après quoi, malgré leurs contributions, les colons leur ont pris leurs terres et les ont relégués dans la réserve d'Indian Island, sur la rivière Penobscot, où ils vivent principalement encore aujourd'hui.

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Culture et récits originels

Les Pentagouets parlaient historiquement la langue algonquienne dans le dialecte abénaqui oriental. Ils formaient initialement une société de chasseurs-cueilleurs avant d'établir des colonies semi-permanentes, puis permanentes, le long de la rivière Penobscot. Les hommes chassaient l'ours, le castor, le caribou, le cerf et l'élan, et pêchaient dans la rivière des poissons et d'autres créatures marines. Ils étaient également chargés de protéger le village et l'ensemble de la communauté Pentagouet et de faire la guerre aux autres nations.

Comme beaucoup d'autres nations amérindiennes, les Pentagouets pensent qu'ils sont issus de la terre de leurs ancêtres et qu'ils y sont spirituellement liés.

Les femmes construisaient les maisons, élevaient les enfants (les garçons seulement jusqu'à un certain âge, lorsqu'ils devenaient la responsabilité de leur père), récoltaient les herbes, les racines et les légumes, et s'occupaient des cultures. Même après l'établissement de colonies permanentes, les Pentagouets se déplaçaient librement à la recherche de gibier. Toute vie était (et est toujours) considérée comme sacrée par les Pentagouets, et même les animaux et les créatures aquatiques tués pour la nourriture étaient considérés comme des membres de leur famille, comme l'illustre la légende La famine de l'eau ci-dessous.

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Parmi les grands héros légendaires des Pentagouets (ainsi que des autres membres de la Confédération abénaqui et d'autres encore non affiliés) figure Glouscap, une entité surnaturelle généralement représentée comme une force du bien (par opposition à son frère Malsumis, le loup), mais parfois aussi comme un personnage trompeur, qui peut être un héros, un méchant, un fou ou un sage. Les contes de Glouscap, comme les autres légendes pentagouets, servent à divertir tout en transmettant des valeurs culturelles importantes. La famine de l'eau, par exemple, n'est pas seulement un conte originel, mais souligne également la valeur que les Pentagouets accordent à la générosité, à l'hospitalité et au partage.

Dans la cosmologie pentagouet, le monde entier est peuplé d'esprits. Les vents, les herbes, les arbres, les rochers et les rivières ont donc leur propre personnalité, leurs goûts et leurs aversions qu'il faut respecter, tout comme les animaux, les plantes et les autres créatures. Comme beaucoup d'autres nations amérindiennes, les Pentagouets croient qu'ils sont issus de la terre de leurs ancêtres et qu'ils y sont spirituellement liés. Ainsi, on n'est jamais chez soi si on n'est pas chez soi sur ses propres terres, une croyance partagée par toutes les nations amérindiennes.

Penobscot Indian Island Reservation, 1919
Réserve de l'île indienne de Penobscot, 1919
Clifton Johnson (Public Domain)

Après que les colons euro-américains eurent déplacé de force les Pentagouets de leurs terres, ils ont préservé leur culture du mieux qu'ils ont pu et y sont parvenus dans une large mesure, bien qu'il n'y ait plus de Pentagouets parlant couramment l'abénaqui oriental. Une grande partie de leur patrimoine culturel réside toutefois dans leurs contes, qui ont été préservés et que les Pentagouets s'efforcent aujourd'hui de retraduire dans leur langue maternelle ou de mettre en valeur ceux qui sont déjà connus en abénaqui oriental.

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Les contes ci-dessous sont: La naissance de Glouscap, La famine de l'eau, L'origine de l'été indien, Le géant et les quatre frères du vent. Les trois premiers sont des contes originels qui expliquent comment le monde, les gens ou les saisons sont devenus ce qu'ils sont, et le dernier illustre la relation étroite des Pentagouets avec le monde naturel, dans ce cas sous la forme des quatre vents.

Les textes

Les textes suivants sont la traduction d'extraits de Voices of the Winds : Native American Legends de Margot Edmonds et Ella Clark, à l'exception de Of Glooscap's Birth, qui provient de The Algonquin Legends of New England, or Myths and Folklore of the Micmac, Passamaquoddy, and Penobscot Tribes de Charles Godfrey Leland.

La naissance de Glouscap et de son frère, Malsumis le loup

Le grand seigneur Glouscap, que tous les Abénaquis, ou enfants de la lumière, vénéraient par la suite, était un jumeau qui avait un frère. Comme il était bon, ce frère, qui s'appelait Malsumis, ou Loup le Jeune, était mauvais. Avant leur naissance, les bébés se consultèrent pour déterminer la meilleure façon d'entrer dans le monde. Glouscap dit: "Je naîtrai comme les autres". Mais le méchant Malsumis s'estima trop grand pour être mis au monde de cette manière et déclara qu'il ferait irruption par le côté de sa mère. Comme ils l'avaient prévu, les choses se passèrent ainsi. Glouscap se manifesta d'abord discrètement, tandis que Malsumis tint parole et tua sa mère.

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Les deux grandirent ensemble et un jour, le plus jeune, qui savait que tous deux avaient eu une vie magique, demanda à l'aîné ce qui le tuerait, lui, Glouscap. Chacun avait son propre secret à ce sujet, et Glouscap, se souvenant de la façon dont Malsumis avait tué leur mère, pensa qu'il serait malvenu de confier sa vie à quelqu'un qui aimait tant la mort, alors qu'il serait bon de connaître le fléau de l'autre. Ils convinrent donc d'échanger leurs secrets, et Glouscap, pour mettre son frère à l'épreuve, lui dit que la seule façon dont il pouvait être tué était par un coup de plume de hibou, bien que ce ne soit pas vrai. Et Malsumis répondit: "Je ne peux mourir que d'un coup de racine de fougère".

Par la suite, Kwah-beet-a-sis, le fils du Grand Castor, ou, comme d'autres le disent, Miko l'écureuil, ou encore le mal qui était en lui, tenta Malsumis de tuer Glouscap, car en ce temps-là, tous les hommes étaient méchants. Il prit donc son arc et tira sur Ko-ko-kkas, le hibou, et frappa Glouscap endormi avec l'une de ses plumes. Celui-ci se réveilla en colère, mais dit avec ruse que ce n'était pas par une plume de hibou, mais par un coup de racine de pin, que sa vie s'achèverait.

Le faux homme conduisit son frère un autre jour loin dans la forêt pour chasser et, pendant qu'il dormait encore, il le frappa à la tête avec une racine de pin. Glouscap se releva indemne, chassa Malsumis dans les bois, s'assit au bord du ruisseau et, réfléchissant à tout ce qui s'était passé, dit: "Rien d'autre qu'un jonc en fleur ne pourra me tuer." Le Castor, caché dans les roseaux, l'entendit et se précipita vers Malsumis pour lui révéler le secret de la vie de son frère. Malsumis promit d'accorder au Castor tout ce qu'il demanderait; mais lorsque ce dernier souhaita avoir des ailes comme un pigeon, le guerrier se mit à rire et lui dit avec mépris: "Va-t'en; toi qui as une queue comme une lime, qu'as-tu besoin d'ailes?"

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Le Castor se mit en colère et se rendit au camp de Glouscap, à qui il raconta ce qu'il avait fait. Glouscap se leva, triste et furieux, prit une racine de fougère, chercha Malsumis dans la forêt profonde et sombre, et le frappa de telle sorte qu'il tomba raide mort. Glouscap chanta une chanson au-dessus de lui et le pleura.

Glooscap Monument, Millbrook First Nation, Nova Scotia
Monument à Glouscap, Première Nation Millbrook, Nouvelle-Écosse
Madereugeneandrew (CC BY-SA)

La famine de l'eau

Cette légende nous apprend l'origine des poissons, des grenouilles et des tortues. Il y a très longtemps, des Indiens s'installèrent en amont de la rivière. Une grenouille monstrueuse interdisait à ces Indiens l'usage de l'eau. Certains moururent de soif. Leur chef spirituel, Glouscap, vint les aider. Il vit que son peuple semblait malade. Il leur demanda: "Quel est votre problème ?"

"Le monstre nous tue de soif. Il nous interdit l'eau."

"Je vais l'obliger à vous donner de l'eau", répondit Glouscap.

Les gens allèrent avec leur chef voir la grenouille monstre. Le chef dit au monstre grenouille: "Pourquoi maltraitez-vous nos petits-enfants? Vous regretterez d'avoir ainsi traité nos braves gens. Je vais leur donner de l'eau, et tous auront une part égale de l'eau. Les bénéfices doivent être partagés."

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Glouscap saisit soudain le monstre grenouille et lui brisa le dos. Désormais, toutes les grenouilles-taureaux ont le dos brisé. Malgré cela, le monstre grenouille n'abandonna pas l'eau. Alors Glouscap prit une hache et coupa un bouleau jaune de sorte que, lorsqu'il tomba, le bouleau jaune tua le monstre grenouille.

C'est ainsi qu'est née la rivière Penobscot. L'eau a coulé du monstre grenouille. Toutes les branches du bouleau jaune sont devenues des rivières, et toutes se sont jetées dans la rivière Penobscot.

Tous les Indiens Pentagouets avaient tellement soif, certains étaient même au bord de la mort, qu'ils ont sauté dans la rivière pour profiter de l'eau à l'intérieur et à l'extérieur. Certains d'entre eux se sont transformés en poissons, d'autres en grenouilles, d'autres encore en tortues. Quelques Pentagouets humains ont survécu. C'est la raison pour laquelle ils habitent tout le long de la rivière Penobscot. C'est ainsi qu'ils ont emprunté leurs noms de famille à toutes sortes de poissons, de tortues et d'autres créatures aquatiques.

L'origine de l'été indien

Il y a très longtemps, disaient les Indiens Pentagouets, un vieil homme alla demander de l'aide au chef des esprits du ciel. Cet homme s'appelait Zuni. Au printemps, alors que tous les gens de son peuple plantaient leurs légumes, Zuni était trop malade pour faire ses plantations habituelles. Il resta malade tout l'été. Pendant l'été, son peuple, comme d'habitude, ramassa ses légumes et les sécha pour les utiliser pendant l'hiver. Mais Zuni n'en avait pas.

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Il alla donc trouver le chef des esprits du ciel et lui dit: "J'ai été malade pendant toute la saison des semailles et des récoltes. L'hiver approche et je n'ai pas de nourriture pour l'affronter. Que dois-je faire?"

La réponse fut immédiate: "Je vais t'aider". "Vas-y maintenant. Plante tes légumes comme tu l'as toujours fait au printemps. Je veillerai à ce que tu aies une récolte tout de suite."

Zuni rentra chez lui et mit immédiatement ses graines en terre. Le temps lui fut favorable et, presque aussitôt qu'il eut fini de planter, ses cultures furent prêtes à être récoltées. En sept jours, il avait récolté autant que n'importe quel autre homme de sa tribu. Puis l'hiver arriva.

Les Pentagouets ont donné à cette période chaude de l'automne un nom qui signifie "été indien". Les Blancs l'appellent aussi l'été Indien.

Le géant et les quatre frères vent

Une famille de quatre frères vivait dans une immense grotte au sommet d'une haute montagne dans l'État actuel du Maine. L'un d'eux s'appelait Vent du nord, un autre Vent du sud, un autre Vent d'ouest et un autre Vent d'est. Ce sont eux qui faisaient souffler tous les vents.

Vent d'ouest était le plus jeune, Vent du nord le plus âgé, Vet du sud le deuxième plus âgé et Vent d'est le deuxième plus jeune. Pour provoquer les vents, ils se tenaient debout, la tête au-dessus du trou de la grotte, et soufflaient. Le vent se produisait selon le frère qui soufflait - Nord, Sud, Est ou Ouest.

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Vent d'Ouest était très sauvage lorsqu'il soufflait. Vent du Nord le réprimanda: "Non, non! Ne fais pas ça! Tu vas soulever des vents si violents que tu vas détruire notre bon peuple, les Pentagouets."

Lorsque Vent d'ouest sauta à nouveau pour souffler, Vent du nord lui dit à nouveau: "Non! Non! Arrête ou tu tueras notre mère." C'est ainsi que vivaient les quatre frères vent, provoquant et régulant les vents du monde.

Vent du nord était toujours le vent le plus doux, Vent d'est un peu plus fort et plus rude, Vent du sud avec de fortes rafales, mais pas autant que Vent d'ouest, le plus jeune. Chaque fois que les quatre frères soufflaient, ils n'étaient pas satisfaits tant que chacun n'avait pas exécuté son propre style à la perfection.

Souvent, ils se disaient l'un à l'autre en guise d'avertissement: "Nous devons essayer de prendre soin de nos amis, les Pentagouets, pour ne pas détruire quoi que ce soit ou l'un d'entre eux".

À peu près à la même époque, un castor géant avait élu domicile au sommet d'un grand rocher sur la rive du Grand Lac. Ce castor géant, qui mesurait environ cent pieds de long, avait une très grande hutte. Près de lui vivait un Pentagouet géant qui aimait chasser pour le Castor géant. Mais le Pentagouet géant vivait dans la crainte d'un monstre aigle, qui guettait sans cesse le moment propice pour attraper et emporter le Pentagouet géant dans son nid.

Le monstre aigle était si grand qu'il pouvait prendre un homme géant comme un aigle ordinaire prendrait un lapin, même si le géant était aussi grand que le plus grand des arbres. Enfin, la famille du géant Pentagouet n'avait plus rien à manger et il fut obligé de partir à la chasse. Il prit son ciseau à glace à long manche et partit à la recherche du castor géant.

Le Pentagouet géant réussit à chasser le castor de sa hutte, le coinça et le tua. Après avoir transporté le castor géant sur son dos, le Pentagouet géant reprit joyeusement le chemin du retour avec son butin. Le monstre aigle avait vu le Pentagouet géant de très haut. L'aigle descendit en piqué et ramassa le castor géant et le Pentagouet géant, aussi facilement que deux lapins.

Loin sur le flanc d'une montagne rocheuse, le monstre aigle vola avec sa proie jusqu'à son nid, qui se trouvait à des milliers de pieds au-dessus de la vallée. Le nid du monstre aigle était énorme et contenait de nombreux jeunes aigles. Après avoir déposé ses victimes dans le nid, le monstre aigle commença à nourrir ses aiglons avec les castors morts. Le monstre aigle garda le Pentagouet géant à l'écart, jusqu'à ce que tous les castors aient été mangés.

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Le monstre aigle se prépara alors à tuer le Pentagouet géant. Il s'envola rapidement dans les airs et tourna brusquement, plongeant directement vers le bas pour frapper le Pentagouet géant avec son bec, ses ailes et ses griffes. Mais le Pentagouet géant tenait bien droit son ciseau à glace, la pointe appuyée contre un rebord rocheux à côté de lui. Le monstre aigle descendit violemment sur la pointe du ciseau à glace et mourut instantanément.

Maintenant que le Pentagouets géant était libre, il se demandait comment il pourrait redescendre sur terre avant d'être mangé par les aiglons qui grandissaient. Il réfléchit encore et encore, et décida finalement de découper le corps de l'aigle monstre et de ramper à l'intérieur de la peau de plumes, en utilisant les ailes de l'aigle pour descendre de la montagne en planant.

Par coïncidence, les quatre frères vent vivaient sur cette même montagne. Vent du nord vit le monstre aigle s'auto-détruire. Il observa également le Pentagouet géant qui se préparait à s'envoler vers la terre. Vent du nord appela ses trois frères pour qu'ils viennent voir.

"Soufflons tous doucement sous les ailes de l'aigle et aidons le bon Pentagouet à atterrir en douceur sur la terre", dit Vent du nord à ses frères vent.

À l'intérieur des ailes du monstre aigle, le Pentagouet géant s'envola de la montagne. Les quatre frères vents soufflèrent doucement sous ses ailes, le guidant tandis qu'il flottait facilement jusqu'au village des Pentagouets en contrebas.

Entre-temps, lorsque la famille du Pentagouet géant découvrit qu'il avait disparu, elle comprit qu'il avait dû être emporté par un géant volant, car ses traces ne menaient nulle part.

L'un des anciens de la tribu Pentagouet dit: "Nous devons tous aider notre frère à s'échapper par nos bonnes pensées. Nous devons souhaiter qu'il soit ramené sain et sauf par le chef des esprits du ciel."

Lorsque le Pentagouet géant revint sain et sauf dans sa tribu et qu'il raconta son aventure à son peuple, l'Ancien dit: "C'est la force de nos souhaits au chef des esprits du ciel qui t'a ramené à ton peuple. Maintenant, faisons un festin d'action de grâce et réjouissons-nous."

Les quatre frères vent passèrent doucement au-dessus du village indien des Pentagouets pour retourner dans leur grotte au sommet de la montagne.

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Questions & Réponses

Qui sont les Pentagouets?

Les Pentagouets sont une nation amérindienne originaire de la région de l'actuel État du Maine, aux États-Unis.

Que signifie le nom Pentagouet?

Les Pentagouets se nomment eux-mêmes Penawahpkekeyak, "le peuple du lieu des rochers blancs", en référence à leur maison sur leur rivière. Les premiers explorateurs français ont mal entendu ou n'ont pas pu prononcer le nom et les ont appelés Pentagouets, nom que le peuple s'est ensuite appliqué à lui-même.

Pendant combien de temps les Pentagouets ont-ils habité la région située le long de la rivière Penobscot?

Les Pentagouets vivaient le long de la voie d'eau connue aujourd'hui sous le nom de rivière Penobscot depuis environ 12 000 ans avant notre ère.

Qui est Glouscap dans les légendes des Pentagouets?

Glouscap, dans les légendes pentagouets (et celles d'autres membres de la Confédération Abénaqui), est une entité surnaturelle généralement dépeinte comme une force du bien, mais parfois aussi comme une figure trompeuse qui encourage la transformation en apparaissant comme un méchant, un fou, ou un sage et un héros.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2025, février 05). Récits Originels des Pentagouets [Origin Tales of the Penobscot Nation]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2625/recits-originels-des-pentagouets/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Récits Originels des Pentagouets." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le février 05, 2025. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2625/recits-originels-des-pentagouets/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Récits Originels des Pentagouets." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 05 févr. 2025, https://www.worldhistory.org/article/2625/origin-tales-of-the-penobscot-nation/. Web. 23 avril 2025.

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