Conséquences de l'Insurrection de Nat Turner de John W, Cromwell

Article

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 13 mars 2025
Disponible dans ces autres langues: anglais
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John Wesley Cromwell (1846-1927) était un militant afro-américain des droits civiques, un éducateur, un historien, un journaliste et un avocat qui a beaucoup écrit sur les révoltes d'esclaves, en particulier la rébellion de Nat Turner en 1831. S'appuyant sur des sources primaires, Cromwell rédigea The Aftermath of Nat Turner's Insurrection (Les conséquences de l'insurrection de Nat Turner), publié en 1920. Cet article se concentre sur les effets immédiats de la révolte et sur son héritage.

Nat Turner's Rebellion
La révolte de Nat Turner
Unknown Artist (Public Domain)

Du 21 au 23 août 1831, Nat Turner (1800-1831), esclave instruit et prédicateur laïc du comté de Southampton, en Virginie, mena la révolte d'esclaves la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis, tuant environ 55 à 65 Blancs (Cromwell avance le chiffre de 61) avant que la révolte ne soit réprimée. Turner échappa à la capture le 23 août, lorsque son groupe fut vaincu par la milice de l'État à la plantation de Belmont. Il échappa ensuite à une chasse à l'homme jusqu'à ce qu'il ne soit découvert par le fermier Benjamin Phipps le 30 octobre et livré à la prison de Jérusalem, le chef-lieu du comté, le 31. Il fut jugé le 5 novembre, reconnu coupable et pendu le 11 novembre 1831.

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Pendant son incarcération, Turner fut interrogé par l'avocat T. R. Gray (c. 1800-1834), qui n'était pas son conseiller juridique mais seulement une partie intéressée. La transcription de Gray fut publiée en novembre 1831 sous le titre The Confessions of Nat Turner (Les confessions de Nat Turner), qui devint un best-seller. Dans Les confessions de Nat Turner, Turner évoque les raisons qui l'avaient poussé à se révolter et les meurtres des citoyens du comté de Southampton une fois la rébellion déclenchée. Cromwell ajoute une autre dimension à l'histoire en se concentrant sur les événements survenus à Southampton (et dans d'autres régions) entre le 23 août, date à laquelle la révolte fut réprimée, et le 11 novembre, date à laquelle Turner fut pendu.

En décrivant et en expliquant les représailles de la communauté blanche, Cromwell note la panique qui s'est emparée des États esclavagistes.

Les suites immédiates de la rébellion de Nat Turner (également connue sous le nom d'insurrection de Southampton) furent une attaque contre la communauté noire - à Southampton et ailleurs - car les citoyens blancs craignaient un soulèvement à grande échelle dont, pensaient-ils, Turner n'était qu'une partie.

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En décrivant et en expliquant les représailles de la communauté blanche, Cromwell souligne la panique qui s'est emparée des États esclavagistes après la révolte de Turner et le fait que personne ne savait réellement ce qui se passait ou ce qui pouvait arriver jusqu'à la capture de Turner et à ses aveux ultérieurs. L'un des objectifs déclarés de T. R. Gray en publiant les Confessions de Nat Turner était en fait d'assurer à la communauté blanche que Turner avait agi seul et qu'il n'y avait pas lieu de craindre une conspiration plus vaste de chefs rebelles au sein de la population esclave. Près de 100 ans plus tard, l'article de Cromwell décrit exactement à quoi ressemblait cette peur et comment elle s'exprima par la violence à l'égard des Noirs, qu'ils aient été esclaves ou libres.

John Wesley Cromwell
John Wesley Cromwell
Simmons & Turner (Public Domain)

Cromwell était une personnalité éminente de l'Amérique des XIXe et XXe siècles, un fin connaisseur de l'histoire et un écrivain et orateur éloquent. Les éditeurs John B. Duff et Peter M. Mitchell ont présenté son article dans leur ouvrage The Nat Turner Rebellion: The Historical Event and the Modern Controversy:

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John Wesley Cromwell est né esclave à Portsmouth, en Virginie [en 1846]. Après que son père eut gagné la liberté de la famille, le jeune Cromwell a fréquenté une école privée pour Noirs à Philadelphie. Après avoir enseigné en Pennsylvanie, il a ouvert une école en Virginie et a joué un rôle important dans la politique de reconstruction de l'État. Entre autres activités, Cromwell a organisé les Union League Clubs, a été membre du jury chargé de juger Jefferson Davis et a participé à la Convention constitutionnelle de Virginie en 1867-1868. Par la suite, il a exercé le droit, a édité un journal hebdomadaire et a enseigné dans les écoles publiques du district de Columbia. (97)

Ayant vécu l'esclavage de près, Cromwell était sensible à la cause de Turner et à l'événement à proprement dit, tout en reconnaissant que, dans un premier temps du moins, la révolte de Turner avait fait beaucoup plus de mal que de bien à la communauté noire du comté de Southampton et d'ailleurs. Néanmoins, comme le note Cromwell, la révolte de Turner avait également attiré l'attention sur "l'institution particulière" de l'esclavage, avait exalté les abolitionnistes et contribué aux tensions croissantes entre les États esclavagistes et les États libres, qui allaient finalement éclater lors de la guerre de Sécession (1861-1865) et aboutir à l'adoption du treizième amendement et à la fin de l'esclavage aux États-Unis.

Texte

L'extrait suivant est une traduction de de l'article de John Wesley Cromwell intitulé The Aftermath of Nat Turner's Insurrection (publié pour la première fois dans le Journal of Negro History 5, avril 1920) est tiré de The Nat Turner Rebellion: The Historical Event and the Modern Controversy, édité par John B. Duff et Peter M. Mitchell, pp. 97-112. Il a été édité pour des raisons de place; les omissions sont indiquées par des ellipses.

Un règne de terreur s'ensuivit en Virginie. Le travail fut paralysé, les plantations furent abandonnées, les femmes et les enfants furent chassés de chez eux et entassés dans les moindres recoins. Les souffrances de beaucoup de ces réfugiés, qui passaient nuit après nuit dans les bois, étaient intenses. Les représailles commencèrent. En un peu plus d'une journée, 120 Noirs furent tués. Les journaux de l'époque contiennent jour après jour des protestations indignées contre les cruautés perpétrées. Un individu se vante d'avoir lui-même tué entre dix et quinze Noirs. Des Blancs volontaires parcouraient les plantations dans toutes les directions. Les Noirs furent torturés à mort, brûlés, mutilés et soumis à des atrocités sans nom. Les esclaves dont on se méfiait furent montrés du doigt et, s'ils tentaient de s'échapper, ils étaient impitoyablement abattus.

Quelques exemples individuels montrent la nature et l'étendue de cette vengeance. "Un groupe de cavaliers était parti de Richmond avec l'intention de tuer toutes les personnes de couleur qu'ils verraient dans le comté de Southampton. Ils s'arrêtèrent en face de la cabane d'un homme de couleur libre qui binait dans son petit champ. Ils lui crièrent: "Est-ce le comté de Southampton?". Il répondit: "Oui, Monsieur, vous venez de franchir la ligne, près de l'arbre là-bas". Ils l'abattirent et poursuivirent leur route."

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Un esclavagiste se rendit dans les bois accompagné d'un fidèle esclave qui avait permis de sauver la vie de son maître lors de l'insurrection. Lorsqu'ils atteignirent un endroit retiré dans la forêt, l'homme tendit son fusil à son maître, l'informant qu'il ne pouvait plus vivre en esclave, et lui demanda soit de l'affranchir, soit de l'abattre sur-le-champ. Le maître prit le fusil avec une certaine appréhension, le pointa sur le fidèle nègre et le tua d'une balle en plein cœur.

Mais ces outrages ne se limitaient pas à la population noire... Un Anglais, nommé Robinson, vendait des livres à Petersburg. Une nuit, l'alerte ayant été donnée que cinq cents Noirs marchaient sur la ville, il monta la garde avec d'autres sur le pont. Une fois la panique un peu calmée, il fit par hasard la remarque que les Noirs, en tant qu'hommes, avaient droit à la liberté et devaient être émancipés. Cela provoqua une grande agitation et l'homme fut sommé de quitter la ville. Il prit la diligence, mais le véhicule fut intercepté. Il se réfugia alors chez un ami, mais la maison fut forcée et il fut traîné dehors. Les autorités civiles informées de l'affaire refusèrent d'intervenir. La foule le déshabilla, lui donna un nombre considérable de coups de fouet et l'envoya à pied, nu, sous un soleil de plomb, à Richmond, où il finit par trouver, après maintes recherches, un passage pour New York.

Croyant que l'insurrection de Nat Turner était une conspiration générale, la population de tout l'État était très agitée. [La milice et d'autres forces armées furent mobilisées dans tout l'État.] La révolte fut cependant matée avant que ces troupes ne puissent entrer en action et tout ce qu'elles accomplirent par la suite fut de terrifier des Noirs qui n'avaient pas pris part à l'insurrection et d'en immoler d'autres qui étaient soupçonnés.

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Soixante et un Blancs avaient été tués. Aucun Noir n'avait été tué lors des affrontements menés par Turner. Cinquante-trois Noirs furent appréhendés et mis en accusation. Dix-sept des insurgés furent condamnés et exécutés, douze condamnés et transportés, dix acquittés, sept libérés et quatre renvoyés devant la Cour supérieure. Quatre des personnes condamnées et transportées étaient des garçons. Seuls quatre Noirs libres furent jugés, dont l'un fut acquitté et trois détenus pour un procès ultérieur et finirent par être exécutés. On dit qu'ils eurent droit à un enterrement décent.

La nouvelle de l'insurrection de Southampton bouleversa tout le pays, au nord comme au sud. Les journaux regorgeaient de récits. Des rumeurs d'insurrections similaires circulaient dans tout l'État de Virginie et dans tout le Sud. On disait que Nat Turner était partout en même temps. Les gens rentraient chez eux avant le crépuscule, se barricadaient dans leurs maisons, faisaient le guet pendant la nuit ou abandonnaient leurs maisons pour se rendre dans des centres où la force armée était suffisante pour assurer leur protection. De nombreuses fausses informations furent diffusées, comme celle selon laquelle deux servantes du comté de Dinwiddie avaient assassiné une vieille dame et deux enfants. Dans tout l'État, des Noirs furent soupçonnés, arrêtés et poursuivis sous le moindre prétexte et, dans certains cas, assassinés sans raison. Tout Noir présentant quelques-unes des particularités tant médiatisées de Nat Turner risquait d'être attaqué et mis en pièces pris pour Nat Turner en personne...

Dans les autres États, l'excitation n'était guère moindre qu'en Virginie et en Caroline du Nord. En Caroline du Sud, le gouverneur Hayne publia une proclamation pour calmer les rumeurs de soulèvements similaires. À Macon, en Géorgie, toute la population se leva à minuit, réveillée par les rumeurs d'un assaut imminent. Des esclaves furent arrêtés et attachés à des arbres dans différentes parties de l'État, tandis que des capitaines de la milice s'amusèrent à les attaquer à l'épée. En Alabama, les rumeurs d'une conspiration conjointe des Indiens et des Noirs trouvèrent un écho favorable. A la Nouvelle-Orléans, l'agitation était telle que l'on crut volontiers à la découverte de 1.200 armes dans la maison d'un Noir.

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Mais la population ne se satisfaisait pas de cette effusion de sang et les passions ne furent pas apaisées par ces massacres publics. Nat Turner était toujours en liberté. Il avait échappé à leur vigilance constante depuis le jour du raid en août. Sa capture fut plus le résultat du hasard que le fruit des efforts déployés par les autorités.

Un chien appartenant à des connaissances de Nat Turner avait flairé de la viande dans la grotte et l'avait volée une nuit, alors que Turner était sorti. Peu après, deux Noirs, dont l'un était le propriétaire du chien, chassaient avec le même animal. Le chien aboya sur Turner qui venait de sortir pour se promener. Se croyant découvert, Turner supplia ces hommes de dissimuler ses allées et venues, mais ceux-ci, découvrant de qui il s'agissait, s'enfuirent précipitamment.

Concluant qu'ils allaient le trahir, Turner quitta sa cachette, mais il fut poursuivi presque sans relâche. À un moment donné, un certain Francis lui tira dessus près d'un tas de fourrage dans un champ, mais il tomba au moment de la décharge et la balle traversa son chapeau. Cependant, les filets se rapprochaient de Turner. Son évasion de Francis donna un nouvel élan à la poursuite et les talents de Turner, toujours aussi inépuisables, lui permirent de trouver une nouvelle cachette, une sorte de tanière dans le creux d'un arbre tombé sur lequel il plaça de fines broussailles.

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Il sortit la tête comme si il voulait sonder le terrain vers midi, le dimanche 30 octobre, lorsqu'un certain Benjamin Phipps, qui s'était lancé à sa poursuite ce matin-là, tomba brusquement sur lui. Phipps, qui ne le connaissait pas, lui demanda: "Qui êtes-vous?". Il lui répondit: "Je suis Nat Turner". Phipps lui ordonna alors de tendre les bras, ce à quoi Turner obéit et lui remit une épée, qui était la seule arme dont il disposait alors.

C'était dix semaines après ce dimanche d'août [où la révolte avait commencé]. Au moment de sa capture, il y avait au moins cinquante hommes à sa recherche, tous à moins de deux miles de sa cachette... Son arrestation provoqua un grand soulagement. Il fut emmené le lendemain à Jérusalem, le chef-lieu du comté, et jugé le 5 novembre devant un conseil de magistrats. L'acte d'accusation le concernant portait sur l'insurrection et le complot visant à ôter la vie à diverses personnes blanches libres le 22 août 1831. Lors de sa mise en accusation, Turner plaida "non coupable". Le Commonwealth présenta ses arguments, non pas sur la base de témoignages oculaires, mais sur les dépositions d'un certain Levi Waller, qui lut les aveux de Turner, et du colonel Trezevant, le magistrat chargé de l'instruction, qui les corrobora en se référant aux mêmes aveux. Turner ne présenta aucun témoignage pour sa défense et son avocat ne plaida pas en sa faveur. Il fut rapidement déclaré coupable et condamné à être pendu le vendredi 11 novembre 1831, douze jours après sa capture. Au cours de l'interrogatoire, Nat fit preuve d'une grande intelligence et d'une grande sagacité, répondant à chaque question de manière claire et distincte, sans confusion ni faux-fuyant.

Une foule immense se rassembla le jour de l'exécution, bien que peu de personnes aient été autorisées à assister à la cérémonie. Il fit preuve du plus grand sang-froid et d'une résignation calme. Bien qu'on lui ait assuré qu'il pourrait, s'il le jugeait opportun, s'adresser à la foule immense, il refusa de se prévaloir de ce privilège, mais dit au shérif d'une voix ferme qu'il était prêt. On ne vit pas un membre ou un muscle bouger. Son corps fut remis aux chirurgiens pour dissection. Il fut dépouillé pour fournir des souvenirs tels que des bourses, sa chair fut transformée en graisse et ses os furent divisés en trophées à transmettre en héritage. On raconte qu'un Virginien possède encore un morceau de sa peau qui a été tannée, qu'un autre Virginien possède l'une de ses oreilles et que le crâne fait partie de la collection d'un médecin de la ville de Norfolk...

Il s'ensuivit tant de maux pour les Noirs... que l'on est enclin à s'interroger sur la sagesse du chef de l'insurrection... Considérée sous l'angle de ses effets immédiats sur ses participants, elle fut un échec, un échec flagrant, un crime gratuit. Considérée dans son rapport inévitable avec l'esclavage et comme ayant contribué à en faire un problème national par le renforcement et l'agitation des forces locales, alors faibles, qui déboucha finalement sur la Proclamation d'émancipation et le Treizième Amendement, l'insurrection fut un succès moral et Nat Turner mérite d'être classé parmi les plus grands réformateurs de son époque.

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Cette insurrection peut être considérée comme un effort des Noirs pour s'aider eux-mêmes plutôt que de dépendre d'autres agences humaines pour la protection qui pourrait venir de leur propre force ; car l'esprit de Nat Turner n'a jamais été complètement étouffé. Il frappa sans pitié, impitoyablement, peut-on dire, de sang-froid, des femmes et des enfants innocents; mais le système dont il fut la victime eut moins de pitié en soumettant sa race aux horreurs du "passage du milieu" et aux crimes sans fin contre la justice, l'humanité et la vertu, perpétrés alors dans toute l'Amérique. La brutalité de son assaut était un réflexe de l'esclavage, la leçon de choses qu'il donna ramena la question au coin du feu jusqu'à ce que la conscience publique, autrefois insensible, ne finisse par s'éveiller, et que l'esclavage ne soit condamné.

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Questions & Réponses

Qui était John Wesley Cromwell?

John Wesley Cromwell (1846-1927) était un ancien esclave de Virginie qui, après avoir été libéré grâce aux efforts de son père, devint journaliste, historien, avocat, enseignant et militant des droits civiques. Il a beaucoup écrit sur l'esclavage et les révoltes d'esclaves, notamment la rébellion de Nat Turner en 1831.

Quelle est l'exactitude de l'article de Cromwell intitulé "Les conséquences de l'insurrection de Nat Turner"?

L'article de Cromwell intitulé "The Aftermath of Nat Turner's Insurrection" (Les conséquences de l'insurrection de Nat Turner) est considéré comme précis car il s'appuie sur des sources primaires, notamment des articles de journaux publiés immédiatement après la rébellion.

La rébellion de Nat Turner a-t-elle conduit à la guerre civile américaine?

Pas directement. La révolte de Turner dissipa le mythe (auquel on s'est encore accroché par la suite) selon lequel la population noire des États-Unis appréciait d'être esclave et en tirait profit. La révolte exacerba les tensions entre les États esclavagistes et les États libres, et les mesures prises par les États esclavagistes pour contrôler la population noire divisèrent davantage encore les États-Unis.

Quel était l'objectif final de Nat Turner dans sa révolte? Et pourquoi a-t-il échoué?

Dans ses Confessions, Turner ne donne jamais d'objectif final à la révolte. Il suggère un plan pour prendre l'armurerie de Jérusalem (le siège du comté), et il a été supposé qu'il prévoyait ensuite de se retirer dans le Dismal Swamp et de continuer à harceler les propriétaires d'esclaves à partir de là. La révolte échoua lorsque le soutien des esclaves du comté de Southampton sur lequel Turner comptait ne se matérialisa pas et que la milice locale finit par dépasser en nombre et en armement les hommes de Turner.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2025, mars 13). Conséquences de l'Insurrection de Nat Turner de John W, Cromwell [The Aftermath of Nat Turner's Insurrection by John W. Cromwell]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2664/consequences-de-linsurrection-de-nat-turner-de-joh/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Conséquences de l'Insurrection de Nat Turner de John W, Cromwell." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mars 13, 2025. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2664/consequences-de-linsurrection-de-nat-turner-de-joh/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Conséquences de l'Insurrection de Nat Turner de John W, Cromwell." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 13 mars 2025. Web. 14 mars 2025.

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