Hérodote sur les rites funéraires en Égypte

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Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 07 novembre 2022
Disponible dans ces autres langues: anglais, espagnol
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La partie des Histoires d'Hérodote consacrée à l'inhumation dans l'Égypte ancienne (livre II, 85-90) est une description précise de la momification égyptienne, mais il omet délibérément la signification spirituelle de l'embaumement, conformément à son engagement de ne pas discuter des croyances religieuses des autres cultures. L'aspect spirituel de l'embaumement, pourtant central dans cette pratique, est abordé indirectement.

Cela ne veut pas dire que le récit d'Hérodote est erroné, mais seulement qu'il peut sembler incomplet, car il explique clairement comment l'embaumement était pratiqué pendant la période tardive de l'Égypte ancienne (525-323 avant notre ère), mais pas la raison de cette pratique. L'embaumement était intimement lié à la croyance religieuse qu'Hérodote semble éviter d'aborder pour ses propres raisons. Hérodote (c. 484-425/413 av. J.-C.) précise toutefois sa politique en matière de discussions religieuses plus tôt dans le livre II, lorsqu'il traite de l'aspect sacré des animaux en Égypte:

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Quoique leur pays touche à la Libye, on y voit cependant peu d'animaux ; et ceux qu'on y rencontre, sauvages ou domestiques, on les regarde comme sacrés. Si je voulais dire pourquoi ils les ont consacrés, je m'engagerais dans un discours sur la religion et les choses divines ; or j'évite surtout d'en parler, et le peu que j'en ai dit jusqu'ici, je ne l'ai fait que parce que je m'y suis trouvé forcé. (II.65)

Sarcophagus of Kha (Detail)
Sarcophage de Kha (détail)
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

En fait, Hérodote aborde fréquemment les questions religieuses dans ses Histoires, comme dans le cas de Crésus (I.47-91), de Cyrus le Grand (I.124-126), des coutumes religieuses perses (I.131), du discours de Thémistocle aux Athéniens (VIII.109), plus tôt dans sa discussion sur les Égyptiens (II.36-37) et ailleurs. Lorsqu'il prétend éviter les questions religieuses, il veut dire qu'il discute des pratiques et des événements liés aux dieux mais ne commente pas leur signification spirituelle, bien qu'il dérape parfois et le fasse aussi.

Si le corps du défunt n'a pas été traité avec les soins appropriés, l'âme peut revenir sur terre pour hanter les vivants.

Il est possible, comme certains l'ont prétendu, qu'il n'ait tout simplement pas compris la signification religieuse de l'embaumement pour les Égyptiens, mais il est beaucoup plus probable qu'il omette tout commentaire pour un certain nombre de raisons, notamment la nature personnelle de la croyance religieuse et la façon dont une discussion des croyances égyptiennes pourrait affecter la façon dont son public percevrait la culture. Son passage sur les funérailles égyptiennes est conforme à sa tendance à souligner les aspects positifs d'une culture qu'il veut que son public grec admire (les Égyptiens) ou comprenne mieux (les Perses), de la même manière qu'il avance un récit négatif concernant ceux qu'il ne semble pas apprécier (les Lydiens).

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Dans sa section sur l'enterrement en Égypte, il reste donc proche de la pratique réelle dans le but d'informer ses lecteurs sur les rites funéraires, mais il omet le sens profond, car cela aurait pu heurter la compréhension que les Grecs avaient de la mort, de l'enterrement et de l'au-delà. Une réflexion sur la structure des chapitres de son passage sur la sépulture suggère cependant qu'il connaissait la signification spirituelle de son sujet et qu'il l'a abordé, mais de façon indirecte.

Book of the Dead (detail)
Le Livre des Morts (détail)
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

Signification spirituelle de la momification

La conception égyptienne de l'âme était beaucoup plus complexe que la conception grecque. Pour les Égyptiens, l'âme est composée de neuf aspects :

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  • Khat était le corps physique
  • Ka était la double forme de l'individu
  • Ba était un aspect d'oiseau à tête humaine qui pouvait se déplacer entre la Terre et les cieux.
  • Shuyet était le moi de l'ombre
  • Akh était le moi immortel et transformé.
  • Sahu et Sechem étaient des aspects de l'Akh.
  • Ab était le cœur, la source du bien et du mal.
  • Ren était le nom secret d'une personne.

Après la mort, le Ka et le Ba devaient être en mesure de reconnaître le Khat afin de se rendre de l'autre royaume à la tombe pour recevoir les offrandes de prières et la nourriture qui leur permettaient de continuer à exister et à se sentir bien dans l'au-delà. Les vivants devaient se souvenir des défunts pour que leur Akh reste vivant dans le paradis du champ de roseaux et, pour la même raison, les défunts devaient faire l'objet du respect approprié lors de leur départ de la terre. La momification et la construction d'un sarcophage élaboré à l'image du défunt étaient censées répondre aux besoins de l'âme dans ce domaine.

La pratique de la momification servait également de rituel de purification, purifiant le corps des péchés de la vie en vue du voyage de l'âme vers la Salle de la Vérité pour y être jugée par Osiris, Seigneur des Morts, et les quarante-deux Juges. L'expert Jan Assmann explique :

La culpabilité, l'accusation, l'inimitié et ainsi de suite sont traitées comme des formes d'impureté et de pourriture - comme, pour ainsi dire, des substances immatérielles mais nocives - qui doivent être éliminées afin de transposer le défunt dans une condition de pureté qui puisse résister à la pourriture et à la dissolution. L'embaumement était une momification morale. Lorsque le travail de l'embaumeur sur le cadavre était terminé, les prêtres prenaient le relais et étendaient le travail de purification et de préservation à l'intégralité de la personne. Le mot égyptien pour "momie" signifiait également "digne" et "aristocrate". Au cours de cette dernière étape du processus de momification, le défunt connaît le Jugement des morts et reçoit le statut aristocratique de disciple d'Osiris dans l'Autre Monde. (Chapman, 81)

Egyptian Mummy
Momie égyptienne
Justin Chay (CC BY-NC-SA)

Si le corps du défunt n'était pas traité avec les soins appropriés, l'âme pouvait revenir sur terre pour hanter les vivants, causant toutes sortes de problèmes, jusqu'à ce que ce tort soit réparé. L'experte Sarah Lynn Chapman note que l'on croyait que le jugement de l'âme dans l'au-delà commençait pendant le processus d'embaumement, lorsque les péchés des justes étaient enlevés avec les organes qui auraient été souillés par ces péchés, rendant ainsi le cœur spirituel de l'âme plus léger et préparé pour le jugement; pour les injustes, cependant, le processus d'embaumement aurait été une torture car on pensait qu'ils s'accrochaient à leurs péchés et donc l'enlèvement était une expérience douloureuse.

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Le texte

Dans les passages suivants, Hérodote semble se limiter à décrire ce qu'il a observé (ou ce qu'on lui a dit) concernant le deuil et l'enterrement sans aborder explicitement la signification supérieure. En II.86, lorsqu'il discute de la méthode optimale (et la plus coûteuse) de momification, il note :

Quand on leur apporte un corps, ils montrent aux porteurs des modèles de morts en bois, peints au naturel. Le plus recherché représente, à ce qu'ils disent, celui dont je me fais scrupule de dire ici le nom.

Le "celui" de la phrase fait référence à Osiris qui était le roi des dieux jusqu'à ce qu'il ne soit trahi, assassiné et démembré par son frère Seth. Les différentes parties d'Osiris furent alors rassemblées, et il fut ramené à la vie par sa sœur-épouse Isis et sa sœur Nephtys mais, parce qu'il était incomplet (son pénis ayant été mangé par un poisson), il descendit aux enfers où il devint le Seigneur des Morts. La réticence d'Hérodote à nommer le dieu est conforme à sa politique précédemment énoncée à l'égard de la religion, mais pourrait également être liée au fait de prononcer le nom du dieu de l'au-delà, qui était à la fois respecté et craint par les Égyptiens, dans un contexte non religieux.

Il suit ce même modèle en II.90 lorsqu'il parle de ceux qui sont tués par des crocodiles ou qui se noient dans le Nil. Il mentionne comment ces cadavres, qu'ils soient égyptiens ou étrangers et quelle que soit leur classe sociale, doivent être embaumés "de la plus belle manière" (ce qui signifie la plus chère), enterrés dans un lieu sacré, et seuls les prêtres peuvent manipuler le corps, mais il n'explique jamais pourquoi. Cette pratique était observée parce que le crocodile était associé au dieu Sobek, tout comme le Nil.

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The Judgement of the Dead by Osiris
Le jugement des Morts par Osiris
Trustees of the British Museum (Copyright)

Sobek était associé au mythe d'Osiris en tant que dieu qui (dans certaines versions) aida Isis et Nephtys à guérir le dieu et à le restaurer après la mort, et était donc considéré comme une divinité protectrice. Il était particulièrement honoré comme le dieu qui protégeait les gens des crocodiles du Nil et des courants et dangers invisibles du fleuve lui-même. Si quelqu'un était tué par un crocodile ou se noyait, on pensait qu'il avait été réclamé par Sobek pour ses propres raisons et que son cadavre devait donc être traité avec révérence.

Chaque Égyptien, quel que soit son statut social, recevait une sépulture digne de ce nom et le deuil public était encouragé.

Bien que certains experts semblent avoir pris l'habitude de rejeter la fiabilité d'Hérodote, le chapitre II.89 a été reconnu comme exact par les archéologues. Les momies féminines de l'Égypte ancienne sont régulièrement retrouvées à un stade de décomposition plus avancé que les hommes, et ce parce que, comme l'explique Hérodote, les cadavres de femmes étaient conservés à la maison pendant trois ou quatre jours après la mort afin de rendre le corps moins attrayant pour les embaumeurs peu scrupuleux qui auraient pu les violer.

Les passages suivants sont tirés de l'Histoire d'Hérodote traduite par Larcher :

II:85. Le deuil et les funérailles se font de cette manière : quand il meurt un homme de considération, toutes les femmes de sa maison se couvrent de boue la tête et même le visage ; elles laissent le mort à la maison, se découvrent le sein, et, ayant attaché leur habillement avec une ceinture, elles se frappent la poitrine, et parcourent la ville accompagnées de leurs parentes. D'un autre côté, les hommes attachent de même leurs habits et se frappent la poitrine : après cette cérémonie, on porte le corps à l'endroit où on les embaume.

II:86. Il y a en Égypte certaines personnes que la loi a chargées des embaumements, et qui en font profession. Quand on leur apporte un corps, ils montrent aux porteurs des modèles de morts en bois, peints au naturel. Le plus recherché représente, à ce qu'ils disent, celui dont je me fais scrupule de dire ici le nom. Ils en l'ont, voir un second qui est inférieur au premier, et qui ne coûte pas si cher. Ils en montrent encore un troisième, qui est au plus bas prix. Ils demandent ensuite suivant lequel de ces trois modèles on souhaite que le mort soit embaumé. Après qu'on est convenu du prix, les parents se retirent : les embaumeurs travaillent chez eux, et voici comment. ils procèdent à l'embaumement le plus précieux. D'abord ils tirent la cervelle par les narines, en partie avec un ferrement recourbé, en partie parle moyen des drogues qu'ils introduisent dans la tête ; ils font ensuite une incision dans le flanc avec une pierre d'Éthiopie tranchante ; ils tirent par cette ouverture les intestins, les nettoient, et les passe au vin de palmier ; ils les passent encore dans des aromates broyés ; ensuite ils remplissent le ventre de myrrhe pure broyée, de cannelle et d'autres parfums, l'encens excepté ; puis ils le recousent. Lorsque cela est fini, ils salent le corps, en le couvrant de natrum pendant soixante et dix jours. Il n'est pas permis de le laisser séjourner plus longtemps dans le sel. Ces soixante et dix jours écoulés, ils lavent le corps, et l'enveloppent entièrement de bandes de toile de coton, enduites de commi dont les Égyptiens se servent ordinairement comme de colle. Les parents retirent ensuite le corps ; ils font faire en bois un étui de forme humaine, ils y renferment le mort, et le mettent dans une salle destinée à cet usage ; ils le placent droit coutre la muraille. Telle est la manière la plus magnifique d'embaumer les morts.

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II:87. Ceux qui veulent éviter la dépense choisissent cette autre sorte : on remplit des seringues d'une liqueur onctueuse qu'on a tirée du cèdre ; on en injecte le ventre du mort, sans y faire aucune incision, et sans en tirer les intestins. Quand on a introduit cette liqueur par le fondement, on le bouche, pour empêcher la liqueur injectée de sortir ; ensuite on sale le corps pendant le temps prescrit. Le dernier jour, on fait sortir du ventre la liqueur injectée : elle a tant de force, qu'elle dissout le ventricule et les entrailles, et les entraîne avec elle. Le natrum consume les chairs, et il ne reste du corps que la peau et les os. Cette opération finie, ils rendent le corps sans y faire autre chose.

II:88. La troisième espèce d'embaumement n'est que pour les plus pauvres. On injecte le corps avec la liqueur nommée surmaïa ; on met le corps dans le natrum pendant soixante et dix jours, et on le rend ensuite à ceux qui l'ont apporté.

II:89. Quant aux femmes de qualité, lorsqu'elles sont mortes, on ne les remet pas sur-le-champ aux embaumeurs, non plus que celles qui sont belles et qui ont été en grande considération, mais seulement trois ou quatre jours après leur mort. On prend cette précaution, de crainte que les embaumeurs n'abusent des corps qu'on leur confie. On raconte qu'on en prit un sur le fait avec unie femme morte récemment, et cela sur l'accusation d'un de ses camarades.

II:90. Si l'on trouve un corps mort d'un Égyptien ou même d'un étranger, soit qu'il ait été enlevé par un crocodile, ou qu'il ait été noyé dans le fleuve, la ville sur le territoire de laquelle il a été jeté est obligée de l'embaumer, de le préparer de la manière la plus magnifique, et de le mettre dans des tombeaux sacrés. Il n'est permis à aucun de ses parents ou de ses amis d'y toucher ; les prêtres du Nil ont seuls ce privilège ; ils l'ensevelissent de leurs propres mains, comme si c'était quelque chose de plus que le cadavre d'un homme.

Egpytian Sarcophagus
Sarcophage égyptien
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

Conclusion

La structure du passage d'Hérodote sur les rites funéraires dans l'Égypte ancienne, bien que les mots contournent la signification spirituelle de l'embaumement, aborde en fait ce sujet. Il commence avec II.85 sur le deuil qui était un aspect essentiel des rites funéraires. Chaque Égyptien, quel que soit son statut social, recevait un enterrement correct et le deuil public était encouragé pour montrer son respect pour les morts. Des pleureuses professionnelles, connues sous le nom de cerfs-volants de Nephtys, suivaient le cortège funéraire en se lamentant sur la perte du défunt, afin d'exprimer l'importance qu'il revêtait de son vivant et en guise de geste de commémoration.

Les chapitres II.86-88 traitent des trois types de momification, en rapport avec la préservation du corps du défunt qui, comme nous l'avons vu, était faite pour que l'âme puisse prospérer dans l'au-delà, un signe de respect pour les anciens vivants car on pensait qu'ils étaient simplement passés du royaume du temps à celui de l'éternité. Le chapitre II.89 aborde la tradition concernant les cadavres des femmes et la façon dont ils étaient gardés en sécurité, une autre indication du respect pour les morts et du souvenir de ce qu'ils avaient été lorsqu'ils habitaient le corps. Le chapitre II.90 conclut le passage en parlant de ceux qui étaient pris par Sobek et honorés comme s'ils étaient eux-mêmes des dieux.

Bien qu'il affirme ne pas vouloir aborder les questions religieuses, sa structure touche à une croyance religieuse égyptienne centrale dans la continuation de la vie après la mort corporelle et le respect de tous les êtres vivants. Ce même paradigme se retrouve dans ses autres passages sur les Égyptiens, et ailleurs, ce qui suggère qu'Hérodote était parfaitement conscient des croyances religieuses des autres cultures, mais qu'il a choisi de les suggérer plutôt que d'essayer d'expliquer un sujet qui était, et est toujours, considéré comme profondément personnel.

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Questions & Réponses

De quoi parle les rites funéraire en Egypte d'Hérodote ?

Les passages d'Hérodote sur les rites funéraires en Égypte décrivent les pratiques de deuil, les méthodes d'embaumement et d'autres détails relatifs aux pratiques funéraires de l'Égypte ancienne.

La description qu'Hérodote fait des rites funéraires dans l'Égypte ancienne est-elle exacte ?

Oui. La description par Hérodote des pratiques funéraires égyptiennes et des méthodes d'embaumement est considérée comme exacte.

Où, dans les Histoires d'Hérodote, parle-t-il des rites funéraires égyptiens ?

Hérodote aborde les rites funéraires égyptiens dans le livre II.85-90, y compris le deuil, l'embaumement ainsi que d'autres aspects.

Tous les Égyptiens recevaient-ils le même traitement lors de l'enterrement ?

Non. Les Égyptiens recevaient divers degrés de traitement après la mort, selon leur statut social et leur richesse personnelle. Cependant, tous les Égyptiens recevaient un enterrement correct.

Bibliographie

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2022, novembre 07). Hérodote sur les rites funéraires en Égypte [Herodotus on Burial in Egypt]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-89/herodote-sur-les-rites-funeraires-en-egypte/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Hérodote sur les rites funéraires en Égypte." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le novembre 07, 2022. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-89/herodote-sur-les-rites-funeraires-en-egypte/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Hérodote sur les rites funéraires en Égypte." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 07 nov. 2022. Web. 14 nov. 2024.

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