Zoroastre (également appelé Zarathoustra, vers 1500-1000 av. J.-C.) était le prêtre perse devenu prophète qui fonda la religion du zoroastrisme (également appelée Mazdayasna "dévotion à Mazda"), la première religion monothéiste au monde, dont les préceptes allaient influencer les religions ultérieures.
Prêtre de la religion iranienne primitive, il reçut une vision d'Ahura Mazda - la divinité principale du panthéon de cette religion - lui enjoignant de corriger l'erreur de la conception religieuse polythéiste et de proclamer l'existence d'un seul vrai dieu - Ahura Mazda - le Seigneur de la sagesse.
Zoroastre rencontra d'abord une forte résistance à son message, jusqu'à ce qu'il ne convertisse le roi Vishtaspa, qui conduisit alors son peuple à la nouvelle foi. Zoroastre revevait des messages d'Ahura Mazda lors de ses profondes méditations, messages qu'il répétait alors à ses disciples. Ces messages, qui répondaient à des questions, étaient mémorisés par le prophète et ses disciples en tant qu'écriture vivante, transmise de génération en génération dans la langue ancienne connue sous le nom d'Avestan. La foi fut adoptée par l'empire achéménide (c. 550-330 av. J.-C.) et l'empire parthe (247 av. J.-C.-224 ap. J.-C.) qui maintinrent la tradition orale. Sous l'Empire parthe, les conversations entre Zoroastre et son Dieu furent consignées par écrit.
Les scribes de l'empire sassanide (224-651) finirent par coucher les écritures par écrit après que le zoroastrisme eut été déclaré religion d'État. La tradition orale sous forme écrite est connue sous le nom d'Avesta (également connu sous le nom de Zend Avesta). La vision de Zoroastre d'un Dieu unique, tout-puissant et tout-bon, qui s'intéresse personnellement à la vie et surtout à la moralité des êtres humains, inspirerait plus tard les religions monothéistes du judaïsme, du christianisme et de l'islam.
Jeunesse et religion
Il n'existe pas de consensus scientifique sur la date de la vie de Zoroastre, ni même sur la signification de son nom. Il est généralement admis que, dans l'ancienne langue iranienne, une variante telle que Zara-ustra avait un rapport avec le soin des chameaux, ce qui pourrait indiquer l'activité de sa famille, bien que cela soit loin d'être certain. Les dates de 1500-1000 avant notre ère sont communément acceptées pour l'époque à laquelle il vécut, enseigna et fonda sa religion, sur la base d'une longue tradition de travaux d'érudition sur la chronologie de la religion iranienne primitive, de preuves de l'acceptation du zoroastrisme et de références dans l'Avesta.
Son lieu de naissance et sa lignée sont également inconnus. L'Avesta, seule source d'information sur Zoroastre en dehors des commentaires et des légendes, ne s'intéresse pas aux détails de la vie du prophète ni aux peuples qu'il aurait côtoyés, tels que les Mèdes ou les Perses. Une fois le zoroastrisme accepté, de nombreux peuples de diverses régions se sont réclamés de Zoroastre et ont justifié leurs affirmations, mais aucune n'est plus convaincante qu'une autre.
On pense cependant qu'il serait né de parents perses, d'après leurs noms, Pouruchaspa et Dughdova. Son nom de famille était Spitama (qui signifie, en gros, "d'une puissance blanche ou brillante"). Son père, Pourushaspa, était probablement prêtre et son fils devait le devenir, car les fils suivaient généralement la profession de leur père. Il avait quatre frères (deux plus âgés et deux plus jeunes) et fut éduqué très tôt, ce qui laisse supposer que sa famille avait des moyens importants, car il ne fut pas envoyé au travail et rien n'indique qu'il ait exercé une autre profession que celle de prêtre.
La foi à laquelle il était attaché est aujourd'hui connue sous le nom de religion iranienne primitive ou de religion persane ancienne. Il s'agissait d'un système de croyance polythéiste dans lequel de nombreux dieux étaient présidés par une divinité principale, Ahura Mazda, qui guidait l'activité humaine par sa bienveillance et sa sagesse, en tenant à distance les forces obscures de l'esprit maléfique Angra Mainyu (connu plus tard sous le nom d'Ahriman). Ahura Mazda avait ses dieux et ses esprits de lumière et Angra Mainyu ses propres légions de démons et d'esprits des ténèbres, et les deux étaient en conflit permanent pour le contrôle du monde. Chaque cadeau qu'Ahura Mazda accordait au monde était corrompu par les plans d'Angra Mainyu qui, néanmoins, était contrecarré par la sagesse d'Ahura Mazda qui apportait le bien même à partir d'intentions malveillantes.
Entre ces deux entités se trouvaient les êtres humains et la foi primitive, telle qu'on peut la comprendre d'après les reconstructions ultérieures, mettait l'accent sur la primauté du libre arbitre dans le choix du camp auquel on s'allierait. On pouvait choisir la voie de la lumière et de l'amour en se soumettant à la volonté d'Ahura Mazda, ce qui permettait de bien vivre sur terre et d'être assuré d'une vie après la mort au paradis, ou bien on pouvait se rebeller et commettre des méfaits avec Angra Mainyu, corrompre tout ce qui était bon pour ses propres plaisirs égoïstes, et passer sa vie à tenter vainement de trouver le bonheur dans la misère d'autrui et, enfin, passer dans un sombre enfer après la mort. Quel qu'ait été le chemin que l'on choisissait, on en était entièrement responsable, car Ahura Mazda avait accordé aux humains le pouvoir de choisir et il n'y avait rien de plus puissant que le libre arbitre humain, car même Ahura Mazda ne pouvait pas (ou ne voulait pas) essayer de le subvertir.
Conversion et mission
La religion iranienne primitive conserva une tradition orale et, en l'absence d'écritures et de commentaires, il n'existe aucun moyen de savoir comment les rituels de la foi étaient conduits. On sait, d'après les références de l'Avesta et d'autres ouvrages zoroastriens, qu'il existait une classe sacerdotale (les magi) et que les cultes étaient célébrés en plein air dans des sanctuaires connus sous le nom de temples du feu. Des sacrifices étaient effectués dans ces temples, très probablement sous la forme de céréales, d'animaux, de métaux précieux et d'objets, qui devenaient la propriété des prêtres. Avec le temps, la classe sacerdotale s'enrichit grâce à ces sacrifices et au contrôle probable de riches terres agricoles. Il existait deux types de prêtres, les karpans et les kawis, mais la distinction entre eux n'est pas claire, pas plus que leur rôle dans l'observance religieuse.
Zoroastre était déjà prêtre à l'âge de 15 ans, peut-être apprenti auprès d'un ecclésiastique plus âgé, et il quitta sa maison à l'âge de 20 ans. On ne sait pas à quel type de prêtre il appartenait, mais il s'opposait au rituel des sacrifices d'animaux pratiqués par les karpans. Zoroastre suggère qu'il aurait été témoin de ces sacrifices à de nombreuses reprises, qu'il y aurait peut-être même participé, mais qu'il les avait trouvés répugnants et contraires à la bonté des dieux. On ignore ce qu'il a bien pu faire entre 20 et 30 ans, mais on pense qu'il exerça ses fonctions de prêtre dans sa ville natale et qu'il aurait peut-être fondé une famille avec sa première épouse.
À l'âge de 30 ans, il assista au festival des rites du printemps (très certainement le festival Nowruz célébrant la nouvelle année) et faisait des prières au bord d'une rivière lorsqu'il eut une vision divine. Sur la rive, devant lui, une entité céleste du nom de Vohu Mahah ("bon dessein") apparut dans une lumière éclatante et déclara à Zoroastre qu'il avait été envoyé par Ahura Mazda en personne pour délivrer un message d'une importance vitale: la religion du peuple telle qu'elle était pratiquée était erronée. Il n'y avait pas de nombreux dieux exigeant différents types de sacrifices, mais un seul dieu, Ahura Mazda, qui ne s'intéressait pas aux sacrifices d'animaux mais à un comportement moral. Vohu Mahah dit à Zoroastre qu'il avait été choisi par l'Unique Vrai Dieu pour prêcher cette nouvelle et amener le peuple à une compréhension correcte de sa relation avec le Divin.
Zoroastre accepta cette vision comme légitime et commença sa mission immédiatement. Il fut rejeté par ses anciens collègues prêtres qui n'avaient aucun intérêt à voir leur statut remis en question par un prêtre arriviste revendiquant une vision personnelle de Dieu. Sa vie fut menacée, même sa famille semble l'avoir abandonné, et il fut contraint de fuir sa maison. Dans l'Avesta, Zoroastre décrit cette période dans une complainte :
Vers quel pays dois-je fuir ?
Où dois-je aller pour fuir ?
De ma famille et de mon clan
Ils me bannissent.
La communauté à laquelle
ne m'a pas satisfait
Ni [les dirigeants] du pays.
Comment puis-je te satisfaire, ô Mazda Ahura ? (Yasna 46.1)
Plus loin, dans le même chapitre, il donne la réponse du dieu qui l'envoie prêcher sa vision au pays du roi Vishtaspa, le monarque qui changerait sa vie et l'aiderait à établir sa religion.
Vishtaspa et acceptation
Vishtaspa était peut-être un roi de Bactriane ou n'a peut-être jamais existé tel qu'il est représenté. Alors que Zoroastre voyageait vers son royaume, il priait continuellement Ahura Mazda, posant des questions et recevant des conseils, et ces conversations seraient plus tard incluses dans l'Avesta.
À son arrivée à la cour de Vishtaspa, il fut annoncé et proclama sa vision. Vishtaspa n'était pas plus heureux d'entendre parler d'une nouvelle foi que les habitants de la ville natale de Zoroastre ne l'avaient été et il le fit participer à un débat théologique avec les prêtres de la cour. Zoroastre battit habilement tous leurs arguments, montrant qu'ils adoraient de faux dieux alors que le seul vrai Dieu se faisait connaître à eux, mais cela remettait trop en cause le statu quo et Vishtaspa fit emprisonner Zoroastre.
Le prophète ne renonça cependant pas à sa vision et reçut de son dieu la sagesse nécessaire pour convaincre Vishtaspa. Il guérit miraculeusement le cheval préféré du roi, qui souffrait de paralysie, ce qui incita le roi à réécouter le message de Zoroastre en privé. Vishtaspa se convertit et décréta que la nouvelle foi de Zoroastre serait la religion du pays. Selon certaines traditions, les prêtres qui s'étaient opposés à Zoroastre furent exécutés.
La nouvelle religion semble avoir fait de nombreux adeptes assez rapidement et Zoroastre fut honoré d'une place à la cour de Vishtaspa. Il y vécut en compagnie du roi jusqu'à la fin de sa vie, tout en établissant les préceptes de la foi et la bonne observance des rituels qui, notamment, n'incluaient pas de sacrifices d'animaux. Il se serait marié trois fois et aurait eu trois fils et trois filles. Selon une tradition, il serait mort de mort naturelle à l'âge de 77 ans et, selon une autre, il aurait été assassiné par un prêtre karpan en représailles au démantèlement de l'ancienne religion.
Zoroastrisme
La nouvelle foi fondée par Zoroastre s'inspirait de l'ancienne, tout en établissant des différences significatives. Elle reposait sur cinq principes :
- Il n'y a qu'un seul Dieu qui règne en maître : Ahura Mazda
- Ahura Mazda est tout bon
- Son adversaire éternel, Angra Mainyu, est le mal absolu.
- La bonté se manifeste par de bonnes pensées, de bonnes paroles et de bonnes actions.
- Chaque individu a le libre arbitre de choisir entre le bien et le mal.
Le libre arbitre de l'être humain est au cœur de la foi, dans la mesure où le choix de chacun détermine son destin. En choisissant de se soumettre et de suivre les préceptes d'Ahura Mazda, l'individu plaçait le bien commun au-dessus de ses propres désirs égoïstes dans un effort pour maintenir l'ordre divin. Si l'on choisissait de s'aligner sur Angra Mainyu, on plaçait ses propres intérêts au-dessus de ceux des autres, ce qui, inévitablement, caractérisait sa vie comme litigieuse, confuse, amère, envieuse et mesquine. On pouvait vivre une vie significative et élevée au service des autres et de son Dieu, ce qui serait bénéfique dans cette vie et dans la suivante, ou se retirer dans les ténèbres d'Angra Mainyu et travailler essentiellement contre les forces de l'ordre et de la bonté. Si l'on choisissait la voie d'Ahura Mazda, on exprimait ce choix par les préceptes centraux que sont les bonnes pensées, les bonnes paroles et les bonnes actions, et on les mettait en pratique:
- Dire la vérité à tout moment - en particulier en tenant ses promesses
- Pratiquer la charité envers tous - en particulier envers les moins fortunés
- Montrer de l'amour pour les autres, même s'ils ne le rendent pas.
- Pratiquer la modération en toutes choses - en particulier dans son alimentation
Le comportement vertueux était le reflet de la foi en un Dieu tout-puissant et tout-bon qui se souciait de l'humanité et qui, en particulier, s'intéressait aux choix moraux et éthiques de chacun. Les choix individuels définissent la vie d'un individu. Si l'on adhère à la foi du bout des lèvres mais que l'on agit en opposition avec elle, on s'aligne manifestement sur Angra Mainyu et les forces des ténèbres et du chaos. Si l'on adhérait vraiment à la voie d'Ahura Mazda, on manifestait clairement ce choix dans les trois valeurs fondamentales du comportement personnel:
- Se faire des amis de ses ennemis
- Rendre les méchants justes
- Faire de l'ignorant un savant
Si l'on choisit la voie d'Ahura Mazda et que l'on montre régulièrement sa foi par la pratique de ces préceptes, on mènera une vie qui profitera aux autres autant qu'à soi-même. En considérant le bien commun, on exprime la volonté du Divin, et pas seulement ses désirs personnels ou ses objectifs étroits, et on incarne les valeurs du Dieu Suprême dans sa vie quotidienne. Le fidèle zoroastrien ne vivrait pas seulement une vie bonne et productive, mais serait assuré de connaître le paradis après la mort.
Selon la vision de Zoroastre, l'âme comportait deux essences qui se divisaient à la naissance. L'esprit supérieur (fravashi) dirige l'âme individuelle (urvan) vers l'existence physique dans le corps afin que l'individu puisse faire l'expérience du monde et être confronté au choix entre le bien et le mal. Trois jours après la mort, l'urvan était réuni au fravashi et se rendait au pont de Chinvat, qui enjambe l'abîme entre le monde des vivants et celui des morts, où ils étaient accueillis par les deux chiens qui le gardaient.
Ces chiens accueillaient l'âme justifiée qui avait bien vécu, mais grognaient contre ceux qui avaient choisi le camp d'Angra Mainyu dans la lutte cosmique. Après avoir rencontré les chiens, l'âme rencontrait ensuite la Sainte Vierge, Daênâ, qui représentait la conscience du défunt. Pour les âmes bénies qui se justifient par leurs choix, Daênâ apparaît comme une belle jeune fille; pour celles qui sont condamnées dans l'au-delà pour leur égoïsme, elle apparaît comme une vieille sorcière laide.
Daênâ conduisait l'âme sur le pont de Chinvat où elle était protégée des attaques démoniaques par l'ange Suroosh. Lorsque l'âme traverse en compagnie de Suroosh, le pont s'élargit pour accueillir l'âme justifiée, ce qui facilite le passage, mais il se rétrécit et devient instable pour l'âme condamnée. Suroosh guidait l'âme jusqu'à l'extrémité où l'ange Rashnu, juste juge des morts (et, dans certaines traditions, le dieu Mithra) décidait de la destination de l'âme.
Les âmes dont les actes étaient plus ou moins également bons et mauvais se rendaient dans une sorte de purgatoire appelé Hamistakan où elles restaient jusqu'à la fin du temps terrestre. Ceux qui avaient vécu en accord avec les préceptes d'Ahura Mazda se rendaient dans la Maison du Chant, tandis que ceux qui avaient choisi Angra Mainyu tombaient du pont dans la Maison du Mensonge. Il y avait quatre niveaux de paradis, tous plus beaux les uns que les autres, et quatre niveaux d'enfer, dont le plus bas était une fosse de ténèbres absolues où l'âme se sentait toujours seule, quel que soit le nombre de personnes qui la fréquentaient.
Selon le zoroastrisme, le bon ou le mauvais comportement d'une personne n'était pas tant une "récompense" ou une "punition" que le résultat naturel de ses choix personnels dans la vie. Lorsque Rashnu ou Mithra jugeait l'âme sur le pont de Chinvat et lui assignait une destination, l'âme comprenait la justice de la décision basée sur les choix qu'elle avait faits. L'âme avait décidé, lorsqu'elle était dans le corps, de suivre une voie qui conduirait naturellement soit au paradis, soit à l'enfer - ce qu'elle avait exprimé et anticipé tout au long de sa vie - et le jugement du Divin était donc la conséquence naturelle de ses actions.
Malgré cela, l'état de l'âme n'était pas éternel - que l'on attende le paradis ou l'enfer - car la Bonté ultime ne permettrait à aucune de ses créations de souffrir éternellement ou de se morfondre dans un paradis qui ne nécessiterait aucun effort pour en jouir. Finalement, un messie connu sous le nom de Saoshyant ("Celui qui apporte le bien") viendrait et apporterait le Frashokereti (la fin des temps) lorsque toutes les âmes seraient réunies avec Ahura Mazda dans la félicité et qu'Angra Mainyu et ses démons seraient détruits.
Conclusion
Cette religion, comme nous l'avons vu, fut pratiquée depuis l'époque de l'empire achéménide jusqu'à celle des Sassanides. Au cours de cette période, des innovations furent apportées, comme en témoigne la soi-disant "hérésie" du zorvanisme, qui cherchait à résoudre le problème du mal en faisant d'un dieu mineur du temps, Zorvan, de la religion iranienne primitive, la divinité suprême. Dans ce système de croyances, Zorvan représentait le temps infini et avait donné naissance aux jumeaux Ormuzd (Ahura Mazda) et Ahriman (Angra Mainyu). Ahriman reçut le contrôle du monde pendant 9 000 ans, mais Ormuzd triompherait ensuite et détruirait les œuvres maléfiques d'Ahriman pour racheter tous les peuples.
La religion de Zoroastre continua à se développer jusqu'en 651, lorsque les Arabes musulmans envahirent et renversèrent l'empire sassanide. La foi avait déjà été attaquée par des chrétiens zélés au IVe siècle, mais ils n'avaient pas le pouvoir politique nécessaire pour faire beaucoup plus que harceler le clergé et les adeptes zoroastriens. Les Arabes musulmans détruisirent les sanctuaires zoroastriens, les temples du feu et les bibliothèques, brûlant des dizaines d'ouvrages persans, dans le but de soumettre le peuple et d'imposer leur religion.
L'Avesta et les commentaires furent sauvés par les Parsees - ceux qui fuirent la région pour l'Inde - ou par ceux qui restèrent et gardèrent les textes cachés. La vision de Zoroastre fut ainsi sauvée et la pratique de sa religion se poursuivit jusqu'à nos jours. Ses concepts de primauté du libre arbitre, de responsabilité individuelle pour ses choix de vie et sa destination dans l'au-delà, de jugement personnel après la mort, de messie qui rachète le monde, de paradis et d'enfer, ainsi que de pont entre les vivants et les morts, ont largement influencé le judaïsme, le christianisme et l'islam. Les origines de Zoroastre, sa famille et même la signification de son nom peuvent rester obscures, mais sa vision continue d'être vécue, non seulement par les adeptes modernes de sa religion, mais aussi par les nombreuses autres personnes dont la foi repose sur les fondements qu'il a posés.