Robert Schumann

Définition

Mark Cartwright
par , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié sur 21 août 2024
Disponible dans d'autres langues: Anglais
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Robert Schumann, 1850 (by Johann Anton Völlner, Public Domain)
Robert Schumann, 1850
Johann Anton Völlner (Public Domain)

Robert Schumann (1810-1856) était un compositeur allemand de musique romantique, en particulier d'œuvres pour piano et orchestre, ainsi que de plus de 250 chansons ou lieder. Il était également critique musical et fonda son propre magazine. Sa femme Clara Schumann (1819-1896), pianiste de concert et compositrice de renom, inspira à Robert des œuvres de plus grande envergure, telles que des symphonies.

L'œuvre de Schumann n'était pas particulièrement populaire de son vivant, et il était continuellement troublé par le spectre de la maladie mentale. Il tenta de se suicider et, souffrant d'hallucinations, il finit ses jours dans un asile. Robert Schumann est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands représentants de la musique romantique, qui mit l'accent sur l'expression artistique personnelle et l'expérimentation, en s'inspirant souvent de l'art, de la littérature et de la nature.

Jeunesse

Robert Schumann vit le jour à Zwickau, en Saxe, le 8 juin 1810. Son père, August Schumann, était libraire, mais son intérêt allait bien au-delà de la simple vente de littérature, puisqu'il traduisit en allemand les œuvres complètes de Lord Byron (1788-1822) et de Walter Scott (1771-1832). Cela explique peut-être la passion de Robert pour la littérature, en particulier pour les œuvres d'écrivains romantiques comme Jean Paul Richter (1763-1825), son favori. Robert fit ses études au lycée de Zwickau, une jeunesse sans histoire sur le plan scolaire.

La vie de Robert bascula lorsque son père mourut en 1826 après avoir souffert d'une sorte de tourmente mentale intérieure. La tragédie familiale se poursuivit avec le suicide d'Émilie, la sœur de Robert, qui souffrait elle aussi de troubles mentaux. Robert vécut alors dans la crainte perpétuelle de succomber lui aussi un jour à une telle maladie. Gâté par sa mère, Robert était "autorisé à s'adonner à des goûts aussi coûteux que le champagne et les cigares alors qu'il était encore à l'école" (Arnold, 1647). Robert avait écrit sa propre musique alors qu'il était encore enfant, et ses talents lui valurent de prendre des leçons privées de piano à Leipzig, où il étudia également le droit à partir de 1828. Peu satisfait de ses études - c'est sa mère qui avait insisté pour qu'il étudie le droit - Robert s'inscrivit à l'université de Heidelberg en 1829. N'impressionnant toujours pas ses professeurs et ne montrant toujours aucun intérêt pour le droit, qu'il qualifiait de "jurisprudence froide avec ses définitions glacées", Robert décida de faire un grand voyage pour découvrir les sites culturels de la Suisse et de l'Italie (Steen, 400).

Schumann cherchait non seulement à charmer les oreilles de ses auditeurs, mais aussi à créer des images mémorables dans leur esprit.

Schumann ne se distinguait pas particulièrement par son jeu au piano. Ses espoirs de devenir un pianiste de concert avaient d'ailleurs été anéantis très tôt par un accident bizarre impliquant un dispositif qu'il avait lui-même conçu pour renforcer ses doigts. C'est du moins le discours traditionnel. Certains historiens plus modernes avancent la théorie selon laquelle la blessure serait survenue à la suite d'un traitement au mercure contre la syphilis (ce qui est noté dans son dossier médical). Quelle qu'en ait été la cause réelle, Schumann souffrait certainement d'une blessure débilitante et permanente à la main. Schumann se tourna alors vers la critique musicale et la création de ses propres compositions. C'est là qu'il connaîtrait beaucoup plus de succès. Il trouva enfin sa vocation. Comme Schumann lui-même le fit remarquer en achevant ses premières compositions: "Pendant les nuits d'insomnie, je suis conscient d'une mission qui s'élève devant moi comme un sommet lointain" (Schonberg, 182).

Robert Schumann's Birthplace
Lieu de naissance de Robert Schumann
Unknown Artist (Public Domain)

Caractère

Schumann était taciturne, hypersensible et sujet à des sautes d'humeur. Il décrivit lui-même son caractère comme ayant deux aspects opposés: "Florestan (extraverti et impétueux) et Eusebius (rêveur, mélancolique, introverti)", ce qui correspond à ses deux facettes d'homme d'action et de rêveur (Wade-Matthews, 362). L'historien de la musique H. C. Schonberg résume ainsi le caractère et l'apparence de Schumann:

Un homme calme, de taille moyenne, au visage sensible et aux lèvres toujours pincées comme s'il se sifflait à lui-même... Grand cœur, généreux, dévoué, amoureux de la musique, il prêtait main forte à tous les jeunes talents.

(179)

Style de composition

Schumann s'inspirait souvent d'œuvres littéraires. En effet, l'une de ses premières compositions pour piano, Papillons, publiée en 1832, était inspirée d'un roman de Jean Paul. D'autres sources d'inspiration provenaient des grands compositeurs qui l'avaient précédé. Schumann tenait à jouer chaque jour au moins une pièce de Jean-Sébastien Bach (1685-1750). Schumann était également un admirateur du sensationnel violoniste Niccolò Paganini (1782-1840) qu'il décrivait comme "le tournant dans l'histoire de la virtuosité" (Wade-Matthews, 355).

Le New Oxford Companion to Music donne l'évaluation suivante du style de composition de Schumann:

Son style d'écriture pianistique est extrêmement individuel, utilisant la pédale de sustain et la tessiture moyenne de l'instrument pour produire un son sensuel et plutôt génial.

(1647)

Western Classical Music, c. 1700-1950
Musique classique occidentale, vers 1700-1950
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Schumann était particulièrement intéressé non seulement à charmer les oreilles de ses auditeurs, mais aussi à créer des images mémorables dans leur esprit. Il nota un jour que "plus une œuvre est spéciale, plus elle répand d'images individuelles devant l'auditeur, et plus elle sera durable" (Schonberg, 146). Dans cet effort, et dans son rejet des formes musicales standard, Schumann était l'une des nombreuses personnalités artistiques qui étaient occupées à créer une nouvelle approche: Le romantisme. Comme le note Schonberg:

Avec Robert Schumann, le romantisme s'épanouit pleinement. Tous les aspects du romantisme se reflétaient en lui. Il était introspectif, idéaliste, étroitement lié spirituellement aux aspects littéraires de l'époque, un innovateur, un critique, un propagandiste de la nouveauté - et un grand compositeur... L'humeur, la couleur, la suggestion, l'allusion - tout cela était important pour Schumann.

(178-9)

Le rejet des formes standard et les convictions de Schumann selon lesquelles c'est l'idée qui sous-tend la musique qui doit dicter la forme et non l'inverse, que la musique doit être une expérience esthétique totale et que, par-dessus tout, elle doit être personnelle, ont valu à son œuvre d'être décriée par les critiques traditionnels de toute l'Europe. Schumann a peut-être souffert de ces critiques de son vivant, mais sa musique pour piano reste son œuvre la plus populaire, précisément parce que, comme le décrit l'Encyclopédie de la musique:

...elle incarne un monde privé énigmatique, plein d'allusions littéraires et musicales, de références autobiographiques et de cryptogrammes: de nombreuses pièces pour piano sont construites autour de références à Clara, telles que les équivalents musicaux des lettres de son nom.

(365)

Clara Schumann
Clara Schumann
Franz Hanfstaengl (Public Domain)

Clara Schumann

Schumann eut de nombreuses liaisons avant de tenter d'acquérir une certaine respectabilité et de se fiancer secrètement à Ernestine von Friken, la fille d'un baron. En l'honneur d'Ernestine, le musicien composa la série de pièces pour piano Carnaval, chaque pièce exprimant une facette du caractère de Schumann. Ernestine ne serait cependant pas l'amour de sa vie. En fait, Schumann avait déjà rencontré la femme destinée à changer sa vie. Clara Wieck, originaire de Leipzig, était une pianiste qui fit ses débuts musicaux en 1828, à l'âge de neuf ans seulement. Clara était également une chanteuse et une violoniste accomplie, et elle devint compositrice. Son père et professeur était le compositeur Friedrich Wieck (Ernestine avait également été son élève). Schumann avait été l'élève de Wieck à Leipzig et il rencontra Clara pour la première fois à l'âge de neuf ans. Lorsque Clara avait 15 ans, Schumann lui fit des avances, mais le père de Clara n'en était guère réjoui et leur interdit de se rencontrer. Ni Clara ni Schumann ne voulaient renoncer à leur relation, bien que Clara ait été obligée de faire des tournées de concerts en Autriche et en Bohême. Schumann finit par demander Clara en mariage en 1837, mais son insistance ne fit qu'inciter Wieck à intenter un procès désagréable contre le compositeur. Finalement réglée en 1840, l'affaire permit à Clara et Robert Schumann de se marier le 12 septembre de la même année; c'était la veille du 21e anniversaire de Clara.

Dans son magazine, Schumann faisait la promotion de la nouvelle musique en général et critiquait ceux qui s'opposaient au nouveau romantisme.

Schumann composa le cycle de chansons Myrthen (Couronne nuptiale) en guise de cadeau de mariage à sa femme. Le couple continua à vivre à Leipzig et Schumann fut inspiré pour écrire un grand catalogue de chansons ou de lieder, ce qui fait de lui l'un des plus grands promoteurs de ce genre en Allemagne. C'est un genre que Schumann contribua à faire évoluer, "en élargissant le concept de la chanson d'art, en faisant du piano un partenaire encore plus subtil, en ajoutant des préludes et des postludes pour piano" (Schonberg, 192).

Après son mariage, Clara poursuivit sa carrière de pianiste de concert au talent rare, se produisant dans toute l'Europe, jouant désormais souvent les compositions de son mari. Le couple eut huit enfants (dont trois moururent en bas âge), à commencer par une fille, Marie, née en septembre 1841. Ils composèrent ensemble de la musique, notamment le cycle de chansons Liebesfrühling, qui comprenait trois chansons de Clara et neuf de Robert Schumann. Les compositions de Clara étaient généralement plus appréciées du public que celles de son mari, ce qui était une source de friction dans leur relation et n'aidait pas l'estime de soi déjà fragile de Schumann. Des problèmes pratiques se posèrent également dans la maison familiale: Schumann ne voulait pas que sa femme s'exerce pendant qu'il essayait de composer. Néanmoins, Clara resta la muse de Schumann à bien des égards, et c'est elle qui encouragea son mari à tenter des compositions plus ambitieuses, telles que des concertos pour piano, violon et violoncelle, ainsi que plusieurs symphonies. Comme pour ses chansons, les points forts de Schumann dans ces œuvres plus vastes restent ses constructions astucieuses avec des motifs récurrents et une grande attention portée à la mélodie; les critiques ont toutefois souligné que leur orchestration manquait quelque peu de subtilité.

Johannes Brahms c. 1855
Johannes Brahms vers 1855
Unknown Artist (Public Domain)

Soutien d'autres musiciens

En 1834, Schumann fonda un magazine musical bihebdomadaire influent, le Neue Leipziger Zeitschrift für Musik. Dans ce périodique, qu'il édita pendant une décennie, il promut les musiciens en devenir. Schumann persuada également les éditeurs de musique de travailler avec des compositeurs comme Johannes Brahms (1833-1897) et Hector Berlioz (1803-1869) et de publier leurs compositions novatrices. Schumann déclara un jour: "Je crois que Johannes est le véritable apôtre, qui écrira aussi les Révélations" (Thompson, 154). Schumann donna à Brahms le surnom de "jeune aigle". Le respect était mutuel, Brahms déclarant un jour: "Pour moi, la mémoire de Schumann est sacrée. L'artiste noble et pur reste à jamais mon idéal" (Wade-Matthews, 362). Brahms répondit à l'amitié de Schumann en s'occupant de Clara lorsque Schumann souffrit d'une dépression nerveuse en 1854. La question de savoir si Brahms et Clara devinrent plus que des amis est débattue, mais les preuves sont rares, et Clara, après la mort prématurée de Robert, continua à porter le noir de veuve jusqu'à la fin de sa vie. Les lettres privées de Clara donnent un aperçu supplémentaire de sa dévotion à son mari qui dura jusqu'à la fin.

Dans son magazine, Schumann faisait la promotion de la nouvelle musique en général et critiquait ceux qui s'opposaient au nouveau romantisme. Schumann créa même une société imaginaire de critiques, la Ligue de David (Davidsbund), du nom du tueur du géant Goliath dans la Bible. Les différents membres de cette société se virent attribuer des noms fantaisistes, qui inspirèrent à Schumann ses Danses de la Ligue de David (1837), 18 pièces portant chacune le nom d'un membre de la société et reflétant leur personnalité.

Schumann n'hésitait pas à faire l'éloge des nouveaux talents. Dans son journal populaire, il commenta l'arrivée de Frédéric Chopin (1810-1849) sur la scène musicale: "Chapeau bas, messieurs, un génie! (Thompson, 112). Schumann décrivit de façon mémorable la musique de Chopin comme "un canon enterré dans des fleurs" (Schonberg, 198). Schumann décrivit également Felix Mendelssohn (1809-1847) comme "le Mozart du XIXe siècle" (Wade-Matthews, 358) et le déclara "le premier musicien de notre temps" (Schonberg, 235).

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Schumann apporta une autre grande contribution au monde de la musique classique lorsqu'il se rendit à Vienne en 1839 pour trier les papiers du compositeur Franz Schubert (1797-1828), alors décédé. Schumann découvrit la Neuvième Symphonie de Schubert, jusqu'alors perdue. Schumann reconnut immédiatement la valeur de sa trouvaille et dirigea la première de la symphonie à Leipzig le 29 mars 1839. Cette symphonie est aujourd'hui considérée comme l'une des meilleures de Schubert.

Œuvres majeures

Les œuvres les plus importantes de Robert Schumann comprennent, avec les dates de publication indiquées entre parenthèses:

Abegg - variations pour piano (1832)
Papillons- ensemble de pièces pour piano (1832)
Carnaval - ensemble de pièces pour piano (1835)
Études symphoniques - ensemble de variations (1837)
Danses de la Ligue de David (Davidsbündlertanze) - pièces pour piano (1837)
Scènes d'enfance (Kinderszenen) - pièces pour piano (1838)
Fantaisie en ut pour piano (1838)
Kreisleriana pour piano (1838)
L'amour d'un poète (Dichterliebe) - cycle de chansons (1840)
Couronne nuptiale (Myrthen) - cycle de mélodies (1840)
L'amour et la vie de la femme (Frauenliebe und -leben) - cycle de chansons (1840)
Printemps de l'amour (Liebesfrühling) - cycle de mélodies (1841)
Symphonie n° 1 Printemps (1841)
Concerto pour piano (1841-5)
Quintette pour piano et cordes (1842)
Quatuor pour piano et cordes (1842)
Quatuor pour piano (1842)
Le Paradis et les Peri (Des Paradies und die Peri) - oratorio (1843)
Contes de fées (Phantasiestücke) - pour clarinette, piano et alto (1849)
Concerto pour violoncelle (1850)
Symphonie n° 3 rhénane (1850)
Genoveva - opéra (1850)
Scènes du "Faust" de Goethe (Szenen aus Goethes Faust) - musique chorale (1853)
Concerto pour violon (1853)

Maladie, mort et héritage

En 1842, Schumann accepta un poste d'enseignant au Conservatoire de Leipzig. En 1844, les Schumann partirent en tournée de concerts à travers la Russie, où Clara se produisit devant la tsarine. À l'automne 1844, ils s'installèrent à Dresde, puis entreprirent une courte tournée de concerts en Autriche. À la fin des années 1840, Schumann eut beaucoup de mal à composer et souffrait de dépression; il avait déjà été victime d'une dépression nerveuse en 1834. Sans aucune perspective en tant que compositeur, il fut nommé directeur musical de la ville de Düsseldorf en 1850. Cette fonction impliquait la direction de l'orchestre municipal, mais Schumann n'était pas particulièrement doué pour cette fonction, et sa santé, tant physique que mentale, continuait de se dégrader. Un intérêt croissant pour les séances de spiritisme ne contribua en rien à améliorer son équilibre mental. Au moins, Schumann réussit à fonder l'Union chorale de Dresde en 1848, et son opéra Genoveva fut promu par Franz Liszt (1811-1886), qui en dirigea la première en 1850, bien qu'il semble que Liszt ait été l'un des rares à trouver un quelconque mérite à l'œuvre. Les critiques de la presse à l'égard de sa direction d'orchestre furent peut-être à l'origine d'un nouvel effondrement en 1852. Ces critiques étaient peut-être justifiées, car les musiciens du festival du Bas-Rhin en 1853 se plaignirent que la direction de Schumann n'était pas à la hauteur. Quoi qu'il en soit, Schumann abandonna la direction d'orchestre l'année suivante.

Robert & Clara Schumann
Robert et Clara Schumann
Eduard Kaiser (Public Domain)

Au début de l'année 1854, Schumann souffrait d'hallucinations troublantes, généralement auditives et nocturnes, où son imagination passait d'anges qui lui envoyaient de nouvelles mélodies étincelantes aux caquètements incessants des hyènes et des démons. Schumann tenta de se suicider en février de la même année - il se jeta dans le Rhin mais fut heureusement secouru par le capitaine d'un bateau à vapeur - et fut ensuite admis dans un asile à Endenich, près de Bonn. Ironiquement, c'est à ce moment-là que le monde international de la musique commença à reconnaître Schumann en tant que compositeur au rare talent. Schumann passa deux ans et demi dans l'asile où il s'était volontairement placé. Clara ne lui rendit pas visite, le médecin de Schumann estimant que tout contact avec elle entraverait la guérison de son patient (ce qui n'était pas le traitement le plus bizarre que le compositeur ait subi dans cet établissement), et, de toute façon, elle était obligée de gagner sa vie et de subvenir aux besoins de ses enfants en donnant des tournées de concerts dans tous les coins du monde.

Robert Schumann mourut le 29 juillet 1856. Clara rendit visite à son mari quelques jours avant sa mort. C'est la première fois qu'ils se rencontraient depuis deux ans et demi. Choquée par la faiblesse physique et l'incohérence verbale de Robert, elle fut néanmoins heureuse de. pouvoir embrasser à nouveau son mari, notant que "j'ai reçu quelques regards tendres - ceux que j'emporterai avec moi tout au long de ma vie" (Steen, 421). (Steen, 421). La cause de la mort peut avoir été la syphilis, Schumann étant certainement atteint de cette maladie, ou même un régime de semi-alimentation qu'il s'était imposé. L'histoire familiale de la maladie mentale se poursuivit au-delà de Robert, car son fils Ludwig lui aussi finit ses jours dans un asile.

Clara continua à faire des tournées avec beaucoup de succès, se produisant jusqu'à l'âge de soixante-dix ans, et elle édita le catalogue de musique de son défunt mari, s'assurant que son influence se perpétue dans les œuvres de compositeurs tels que Brahms, Edvard Grieg (1843-1907) et Béla Bartók (1881-1945). Clara survécut 40 ans à son mari et ne se remaria jamais. À sa mort, en mai 1896, elle fut enterrée aux côtés de Robert dans un petit cimetière, juste à côté de Bonn. La relation entre Schumann, Clara et Brahms a fait l'objet du film hollywoodien Song of Love (1947) avec Katharine Hepburn. À Zwickau, un petit musée est consacré aux Schumann et contient un grand nombre de leurs objets personnels.

Questions et réponses

Pour quoi Robert Schumann est-il connu?

Robert Schumann est connu pour sa musique romantique, il a notamment composé des chansons. Schumann est également connu pour avoir souffert de folie et avoir fini ses jours dans un asile.

Pourquoi Schumann a-t-il été placé dans un asile?

Le compositeur Robert Schumann a été interné dans un asile parce qu'il avait souffert de plusieurs dépressions nerveuses, avait fait une tentative de suicide et souffrait d'hallucinations.

Qu'est-il arrivé à Robert Schumann qui ait mis fin à sa carrière de pianiste?

La carrière de pianiste de concert de Robert Schumann prit fin après s'être blessé la main de façon permanente, probablement en utilisant un appareil destiné à renforcer ses doigts.

À propos du traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

A propos de l'auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

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Cartwright, M. (2024, août 21). Robert Schumann [Robert Schumann]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Récupéré de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-23409/robert-schumann/

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Cartwright, Mark. "Robert Schumann." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. Dernière modification août 21, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-23409/robert-schumann/.

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Cartwright, Mark. "Robert Schumann." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 21 août 2024. Web. 21 nov. 2024.

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