Guerre Romaine à l'Époque de Pyrrhus

Article

Christopher L. Serafin
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 26 novembre 2021
Disponible dans ces autres langues: anglais
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L'armée romaine mena de nombreux conflits tout au long de sa longue histoire, mais aucun n'est peut-être aussi inoubliable que la guerre de Pyrrhus, qui se déroula de 280 à 275 avant notre ère. Cette guerre entre Rome et une ligue de colonies grecques du sud de l'Italie dirigée par la ville de Tarentum (Tarente) marqua un tournant important dans le monde méditerranéen, démontrant efficacement la supériorité de la politique et de l'armée romaines.

De manière surprenante, Tarentum et son général mercenaire grec, Pyrrhus (c. 318-272 av. J.-C.), avaient d'abord vaincu l'armée romaine dans deux des trois grandes batailles, mais subirent de si lourdes pertes que ces victoires furent considérées comme des défaites stratégiques. C'est de ce conflit que vient le terme de "victoire à la Pyrrhus", qui désigne une victoire si dommageable pour le camp vainqueur qu'elle constitue techniquement une défaite.

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Pyrrhus of Epirus Unhorsed at the Battle of Heraclea
Pyrrhus d'Épire désarçonné à la bataille d'Héraclée
Ancient Warfare Magazine/ Karwansaray Publishers (Copyright)

Expansion romaine et colonisation grecque

La guerre de Pyrrhus est importante à plus d'un titre, mais elle marqua surtout l'abandon de la méthode de guerre grecque pour une nouvelle approche incarnée par la République romaine (509-27 av. J.-C.) et son système d'alliés. Alexandre le Grand (r. de 336 à 323 av. J.-C.) avait pris d'assaut la majeure partie du monde connu 50 ans auparavant, en s'appuyant sur les tactiques militaires grecques (macédoniennes). La ville de Rome se développait également à cette époque, elle bénéficiait d'une situation géographique privilégiée et s'appuyait sur des voisins culturellement avancés, comme la civilisation étrusque au nord et les Grecs au sud.

Les armées romaines acquirent une expérience précieuse entre 343 et 290 avant notre ère en menant trois conflits successifs connus sous le nom de guerres samnites.

La politique étrangère romaine de l'époque était née de la nécessité de se défendre contre les menaces étrangères qui pesaient sur la ville. Le sac de Rome par les Gaulois, en 390 avant notre ère, avait laissé une impression durable sur le psychisme des Romains et sur leur perception de leur propre sécurité. Il encouragea les Romains à se lancer dans une série de guerres défensives contre leurs voisins afin de créer un tampon de sécurité autour de leur territoire. L'une des conséquences de l'expansion romaine à cette époque fut l'acquisition de villes alliées dont la culture, les coutumes et la langue étaient similaires à celles des Romains. La capacité de Rome à absorber ces communautés, tant sur le plan culturel que politique, renforça considérablement sa puissance militaire, en lui fournissant la main-d'œuvre nécessaire pour déployer de grandes armées en cas de menace.

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Les armées romaines acquirent une expérience précieuse entre 343 et 290 avant notre ère en menant trois conflits successifs connus sous le nom de guerres samnites. Ces guerres contribuèrent à consolider le pouvoir, les alliés et les territoires en Italie, tout en permettant à l'armée romaine de s'entraîner en combattant de nombreux adversaires sur des terrains variés. Dans son livre Hannibal, l'historien Theodore Dodge explique cela plus en détail dans le passage suivant:

Les guerres samnites, plus que toute autre, ont jeté les bases de la grandeur de Rome, consolidé l'organisation de l'armée, appris aux hommes à se battre dans les montagnes comme sur le terrain, et à faire face aux diverses difficultés, incertitudes et surprises inhérentes à la rencontre d'une succession de nouveaux adversaires. (105)

Lorsque l'armée romaine affronta Pyrrhus et ses alliés tarentins en 280 avant notre ère, elle était devenue une force de frappe redoutable et capable de s'adapter.

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(image:1058)

Opposée à Rome, la ville de Tarentum était une ancienne colonie grecque qui aurait été fondée par les Spartiates au VIIIe siècle avant notre ère. De nombreuses cités-états grecques avaient connu une période d'expansion coloniale aux VIIIe et VIIe siècles avant notre ère, répartissant leurs communautés culturelles et politiques dans toute la Méditerranée. Certaines cités grecques se trouvèrent dans l'obligation d'envoyer au loin des pans entiers de leur population en raison de la mauvaise qualité des sols de leur pays qui rendait difficile l'alimentation d'une population croissante. Bien que nominalement indépendantes, ces colonies conservaient des liens culturels et linguistiques avec leurs villes mères en Grèce continentale. En effet, ces liens culturels et ethniques avec la Grèce continentale allaient servir à Tarentum pour obtenir une assistance militaire contre des voisins agressifs comme Rome.

La guerre de Pyrrhus

La cause du conflit entre Tarentum et Rome découla probablement d'un malentendu entre les deux villes. L'historien Appien d'Alexandrie (c. 95-165 ap. J.-C.) explique que la flotte de Rome s'était égarée dans les eaux tarentines, entraînant la perte et la capture de navires romains. Tite-Live (59 av. J.-C. - 17 ap. J.-C.) fait également allusion aux mauvais traitements infligés aux navires romains comme déclencheur de la guerre dans la description qu'il donne ici:

Lorsque les Tarentins pillèrent une flotte romaine et tuèrent son commandant (282 av. J.-C.), le Sénat leur envoya des émissaires pour se plaindre de cette injustice, mais ils furent maltraités. La guerre fut donc déclarée (281 av. J.-C.).(Perioche, 12)

Quelles qu'aient pu être les circonstances réelles entourant les causes de la guerre de Pyrrhus, Rome et Tarentum se retrouvèrent en désaccord l'une avec l'autre. Bien que moins enclins à l'action militaire que les Romains, les Tarentins conservaient des liens avec la Grèce continentale où ils pouvaient trouver des chefs enclins à les aider. Tarentum trouva donc un général grec expérimenté prêt à lui venir en aide, comme l'indique Mackay dans le passage suivant:

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Dans le passé, les communautés grecques avaient parfois fait appel aux généraux et aux rois de la Grèce continentale pour les aider lorsqu'elles étaient en difficulté, et en 281 av. J.-C., les Tarentins approchèrent Pyrrhus, le roi d'Épire (une région du nord-ouest de la Grèce). (48)

Pyrrhus d'Épire était une sorte d'aventurier grec, à la fois général, roi et soldat. Pyrrhus était un personnage intéressant qui avait des liens matrimoniaux avec l'Égypte ptolémaïque, des liens familiaux avec Alexandre le Grand et qui avait récemment régné en tant que roi de Macédoine. En tant que chef expérimenté, Pyrrhus était un choix logique pour les Tarentins. Non seulement les Tarentins sollicitèrent son aide, mais de nombreuses autres cités-états grecques du sud de l'Italie se déclarèrent prêtes à l'aider s'il prenait fait et cause contre Rome, car elles cherchaient à préserver leur indépendance. Pyrrhus avait récemment quitté le trône de Macédoine et était plus ou moins libre d'entreprendre une nouvelle aventure. Non seulement Pyrrhus avait accès aux troupes promises par les cités italiennes, mais il possédait également sa propre armée professionnelle de mercenaires grecs expérimentés, ainsi qu'une vingtaine de ses propres éléphants de guerre.

Pyrrhus
Pyrrhus
Catalaon (Public Domain)

280 avant notre ère marqua le début des combats de la guerre de Pyrrhus à la bataille d'Héraclée, dans le sud de l'Italie. Les Romains avaient levé une grande armée consulaire composée d'environ huit légions (environ 40 000 hommes romains et alliés) dirigée par le consul Publius Valerius Laevinus. Pyrrhus avait réussi à rassembler ses propres forces: 26 000 fantassins, 2 000 archers, 500 frondeurs, 5 000 cavaliers et ses 20 éléphants de guerre. À cette époque, les Romains utilisaient une formation qui étendait la largeur de leurs lignes assez largement par rapport à la phalange grecque, qui fonctionnait plus efficacement dans un espace plus étroit et plus confiné.

On estime que Pyrrhus perdit 15 % de l'ensemble de ses forces dans le seul engagement de la bataille d'Héraclée.

L'importance de la façon dont les deux camps s'alignaient pour la bataille était que la ligne romaine la plus large pouvait menacer d'envelopper les côtés d'une ligne ennemie plus étroite qui lui faisait face, qu'elle pouvait ensuite attaquer sur ses flancs. Les Romains divisaient également leurs soldats en petits groupes (manipules) d'environ 120 hommes répartis selon l'âge et l'expérience sur trois lignes distinctes en damier. Les manipules romains étaient beaucoup plus polyvalents au combat que la phalange hellénistique standard, qui était performante lorsqu'elle faisait face à l'avant, mais qui avait du mal à tourner et à manœuvrer pour attaquer les ennemis sur les côtés ou à l'arrière.

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Lorsque les deux forces s'affrontèrent à Héraclée, elles subirent toutes deux des pertes de plus en plus nombreuses en raison des charges répétées contre les formations de l'autre. Heureusement pour Pyrrhus, l'armée romaine n'avait jamais rencontré d'éléphants de guerre, et lorsqu'il les fit monter vers la fin de la journée, ils terrifièrent les chevaux romains qui se dispersèrent. Lorsque les montures de cavalerie romaines prirent la fuite elles exposèrent le flanc de leur infanterie, ce qui permit de renverser la vapeur et de dégager le terrain. Quoi qu'il en soit, les pertes furent lourdes des deux côtés, comme l'explique ici Plutarque (c.46-119 de notre ère):

Denys rapporte que les Romains ne perdirent guère moins de quinze mille hommes... Pyrrhus perdit treize mille hommes... Mais c’étaient les plus braves de ses amis et de ses généraux, ceux qu’il aimait le plus à employer, et en qui il se fiait le plus. (Vies parallèles, 17.4.)

La bataille d'Héraclée fut importante car, bien que Pyrrhus ait techniquement gagné la bataille, il perdit une partie importante de son armée ainsi que ses officiers les plus expérimentés; tous étaient pratiquement impossible à remplacer. On estime que Pyrrhus perdit 15 % de l'ensemble de ses forces dans ce seul engagement. Les Romains, qui subirent également des pertes, pouvaient puiser dans de plus grandes réserves d'hommes et de ressources auprès de leurs alliés pour reconstituer leurs forces. Bien que la victoire à Héraclée ait permis à Pyrrhus de recevoir des renforts des villes voisines, ceux-ci ne purent remplacer ses officiers expérimentés et ses soldats aguerris venus d'Épire, ce qui limita l'efficacité de sa force de frappe.

Tactique grecque contre tactique romaine

Après Héraclée, les différences entre les coutumes romaines et grecques en matière de guerre devinrent évidentes, et Pyrrhus fit preuve d'une mauvaise compréhension de ces différences. Les Grecs ne menaient pas les conflits militaires de la même façon que les Romains et, naturellement, Pyrrhus aborda les Romains en tant que vainqueur grec cherchant à obtenir des conditions de reddition pour les Romains parce qu'il avait gagné la bataille. Les Romains n'abandonnaient pas après avoir perdu une seule bataille, et ils n'étaient pas enclins à négocier des conditions, d'autant plus qu'ils disposaient de tous les outils nécessaires pour lever une autre armée et continuer à se battre.

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Pyrrhic War
Guerre de Pyrrhus en Italie
Piom (CC BY-SA)

Une trêve ayant été refusée, les deux camps se préparèrent à la prochaine bataille, qui eut lieu à Asculum en 279 avant notre ère, à peu près à mi-chemin entre Tarentum et Rome. Les deux camps avaient à nouveau rassemblé d'importantes forces, bien que les Romains aient utilisé des chariots anti-éléphants munis de crochets et de torches enflammées pour ajuster leurs lignes de combat. Une fois de plus, les éléphants de Pyrrhus renversèrent le cours de la bataille malgré les efforts des Romains pour les mettre hors d'état de nuire. Les deux camps se battirent vaillamment, presque jusqu'à une situation de blocage au moment de quitter le champ de bataille. Plutarque note que les pertes s'élevaient à environ 6 000 Romains contre 3 505 pour Pyrrhus. Bien qu'Asculum puisse techniquement être considérée comme une autre victoire grecque, Pyrrhus ne pouvait pas remplacer ses hommes de manière adéquate alors que ses forces étaient peu à peu réduites. Plutarque relate la situation de Pyrrhus après Asculum dans le passage suivant:

...Pyrrhus répondit à un de ceux qui le félicitaient: "Oui, si nous gagnons encore sur les Romains une seule bataille, nous sommes perdus sans ressource." En effet, il lui en avait coûté une grande partie des forces qu’il avait amenées, tous ses amis et ses généraux, à l’exception d’un petit nombre; il ne savait comment réparer ces pertes, et il voyait ses alliés indigènes se refroidir, tandis que le camp des Romains, comme s’ils avaient eu chez eux une source inépuisable, se remplissait tout d’un coup et abondamment, et que leurs défaites, loin de leur faire perdre courage, ne faisaient qu’exciter leur colère, et leur donner une nouvelle vigueur et une ambition plus vive de bien terminer cette guerre. (21.9-10.)

Pyrrhus n'avait tout simplement pas la même capacité logistique que les Romains pour remplacer les hommes. L'accès des Romains aux ressources et à la main-d'œuvre résultait directement des efforts déployés par la ville pour intégrer les communautés alliées, comme l'explique Mackay: "Les Romains avaient manifestement le sens de l'intégration de ces communautés dans leur système politique et militaire, à la fois par l'absorption directe et par la conclusion de traités" (49). En fait, la détermination des Romains, leur système d'alliés et leur unité politique leur permirent de poursuivre un effort de guerre qu'ils étaient techniquement en train de perdre, plaçant Pyrrhus dans une situation qu'il n'était pas en mesure de gérer.

Metope with Pyrrhus in Battle
Métope avec Pyrrhus au combat
Caroline Cervera (CC BY-NC-SA)

Réalisant qu'il ne serait pas en mesure de vaincre complètement les Romains après Asculum, Pyrrhus décida de se lancer dans une nouvelle aventure en Sicile en 278 avant notre ère. On dit qu'il lorgnait depuis longtemps sur la Sicile, la Sardaigne et Carthage elle-même, et il sauta donc sur l'invitation qui lui fut faite, espérant y affronter des adversaires moins forts que les Romains. Plutarque explique cet épisode dans le passage suivant:

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Il lui vint en même temps des députés qui remettaient entre ses mains Agrigente, Syracuse et Léontium, et qui le priaient de chasser de l’île les Carthaginois et de renverser les tyrans ... Ensuite il jugea que les affaires de la Sicile pouvaient avoir des conséquences plus importantes, à cause de la proximité de la Libye ... Pour lui, il mit une garnison dans Tarente, ce qui mécontenta les habitants; car ils disaient qu’il devait rester lui-même, suivant leurs conventions, et faire la guerre en personne avec eux contre les Romains, ou, s’il voulait abandonner le pays, laisser leur ville comme il l’avait trouvée. (Vie de Pyrrhus, 25)

Bien qu'initialement couronnée de succès, l'aventure de Pyrrhus en Sicile n'apporta guère de bénéfices à long terme, et il se retrouva en Italie deux ans plus tard pour affronter une armée romaine entièrement reconstruite et réentraînée.

En 275 avant notre ère, la dernière bataille de la guerre de Pyrrhus se déroula à Beneventum. Pyrrhus tenta une marche nocturne en terrain incertain pour surprendre l'une des armées consulaires romaines sous les ordres de Manius Curius. Ses troupes se perdirent, se désorganisèrent et s'affaiblirent au cours de cette manœuvre difficile, laissant Pyrrhus dans une position désavantageuse lorsque la bataille commença à l'aube. Les Romains s'étaient également adaptés aux combats contre les éléphants de Pyrrhus, qui l'avaient tant aidé lors des engagements précédents. Les éléphants étaient des machines de guerre imprévisibles dans le meilleur des cas et étaient connus pour s'effrayer de temps à autre, se précipitant sur leurs propres troupes dans leur fuite, perturbant ainsi les lignes de bataille, ce qui se produisit à Beneventum.

Turreted War Elephant, Hermitage Museum
Éléphant de guerre à tourelle, musée de l'Ermitage
State Hermitage Museum (Copyright)
.

Bien que la bataille ait été serrée, l'armée romaine avait procédé aux ajustements nécessaires et semble avoir remporté la victoire. Après la bataille, Pyrrhus se réfugia à Tarentum et quitta définitivement l'Italie peu après. Environ trois ans plus tard, en 272 avant notre ère, Pyrrhus fut tué lors d'un affrontement mineur en Grèce, marquant ainsi la fin d'une vie remarquable.

Conclusion

Tout au long de sa longue histoire, la République romaine dut faire face à de nombreux adversaires et, dans bien des cas, elle perdit des batailles. En fait, les Romains perdaient tout le temps des batailles, mais ce qui rendait l'armée romaine si tenace, ce n'était pas son invincibilité, mais sa capacité logistique à reconstituer des forces épuisées. En outre, les nouvelles armées romaines avaient l'avantage de tirer des leçons des erreurs commises précédemment, qu'elles pouvaient mettre en œuvre dans les batailles futures, ce qui augmentait leur efficacité au fur et à mesure que les guerres s'éternisaient. L'habileté politique et l'unité démontrées par le réseau romain de villes alliées contribuèrent directement à leur succès, en particulier pendant les années intermédiaires de la République. Cette capacité assez unique d'obtenir de la main-d'œuvre pour ses armées donna à Rome la possibilité de continuer à se battre et à écraser ses adversaires.

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En revanche, la méthode de guerre grecque, selon laquelle les adversaires cherchaient à conclure des traités après un ou quelques engagements importants, était totalement différente de l'attitude romaine à l'égard de la guerre et sans doute désuète en comparaison. Les conséquences d'Héraclée et d'Asculum pendant la guerre de Pyrrhus sont des exemples poignants des différences entre les systèmes de guerre grec et romain. Bien que les deux camps aient compté de valeureux soldats, ce qui fit pencher la balance dans cette guerre, c'est la capacité politique et logistique de l'armée romaine à lever de nouvelles armées capables de s'adapter à des circonstances changeantes. Bien que Pyrrhus ait pu remporter quelques victoires à court terme, il perdit trop d'hommes précieux et irremplaçables et son armée était peu à peu réduite à néant. La guerre de Pyrrhus marqua un tournant important dans l'équilibre des pouvoirs dans le monde méditerranéen qui s'éloigna du style grec et se rapprocha du style de guerre efficace et totale romain.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Christopher L. Serafin
Dr. Serafin is a professor of business administration at Andrew College in Cuthbert, Georgia. He also holds a master's degree in history and when not reading or teaching you can find him running or watching tv.

Citer cette ressource

Style APA

Serafin, C. L. (2021, novembre 26). Guerre Romaine à l'Époque de Pyrrhus [Roman Warfare in the Age of Pyrrhus]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1881/guerre-romaine-a-lepoque-de-pyrrhus/

Style Chicago

Serafin, Christopher L.. "Guerre Romaine à l'Époque de Pyrrhus." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le novembre 26, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1881/guerre-romaine-a-lepoque-de-pyrrhus/.

Style MLA

Serafin, Christopher L.. "Guerre Romaine à l'Époque de Pyrrhus." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 26 nov. 2021. Web. 22 févr. 2025.

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