Le Mensonge Véritable de Platon

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Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 05 avril 2023
Disponible dans ces autres langues: anglais, grec, espagnol, Turc
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Le mensonge véritable (ou le mensonge dans l'âme) de Platon est un concept apparaissant dans la République, livre II, 382a-382d, défini comme "à être trompé, en la partie souveraine de son être, sur les matières les plus importantes" ou, en d'autres termes, le fait de se tromper ou d'être mal informé sur les aspects les plus importants de sa vie.

Dans le livre II de sa République, Platon aborde le problème de savoir comment on peut savoir que ses croyances sont vraies. Son raisonnement soulève des questions telles que: "Comment savez-vous si vos croyances les plus profondes sont valables ou simplement le résultat de votre éducation, de votre culture, de votre environnement et de votre religion?" Platon tente de répondre à ces questions en notant l'existence d'une pierre d'achoppement majeure: le mensonge véritable ou mensonge dans l'âme, une fausseté que l'on accepte comme vérité à un niveau fondamental et qui déforme ensuite notre interprétation de la réalité, des comportements et des motivations des autres, ainsi que notre propre vision de nous-mêmes et de la vérité.

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Statue of Plato
Statue de Platon
Edgar Serrano (CC BY-NC-SA)

Le mensonge véritable est si dangereux, observe Platon, parce que, lorsqu'on l'a, on ne le sait pas. Ce concept peut en fait s'appliquer aux réactions de nombreux lecteurs à la République elle-même. La République de Platon est le plus souvent lue comme une philosophie politique et a été largement critiquée pour son plaidoyer en faveur d'un État fasciste dans lequel un dictateur philosophe bienveillant - censé savoir ce qui est le mieux pour le peuple - établit une hiérarchie sociale stricte, censure la liberté de parole et d'expression et restreint la vie des citoyens pour qu'ils se conforment à l'idéal du dictateur sur ce qui est le mieux pour le plus grand bien.

Cette critique ignore systématiquement l'objectif explicitement déclaré du dialogue - définir la justice - et le passage central du livre II.369 où Socrate suggère que, pour comprendre le principe de la justice chez un individu, il faut considérer comment la justice fonctionne à une plus grande échelle:

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Peut-être donc, dans un cadre plus grand, la justice sera-t-elle plus grande et plus facile à étudier. Par conséquent, si vous le voulez, nous chercherons d'abord la nature de la justice dans les cités; ensuite nous l’examinerons dans l'individu, de manière à apercevoir la ressemblance de la grande dans la forme de la petite. (Livre II.369)

En d'autres termes, en définissant comment le principe de justice fonctionne sur la grande scène d'une société, on serait en mesure de préciser comment il fonctionne dans un individu. La République n'est donc pas simplement le plan d'une société idéale, mais une ligne directrice sur la manière dont un individu maîtrise les différents aspects de son caractère pour devenir la meilleure version - la plus juste - de lui-même. Selon Platon, une étape importante pour atteindre cet objectif consiste à reconnaître l'existence du Mensonge véritable ou du Mensonge dans l'âme, ce qu'il est, et comment on peut s'en protéger ou s'en débarrasser afin d'appréhender rationnellement la vérité.

Bref résumé

La République commence avec Socrate, le narrateur, qui assiste au festival panathénaïque d'Athènes avec Glaucon (un grand frère de Platon) et qui est ensuite invité par le philosophe Polémarque à rentrer chez lui. Adimante (un autre frère aîné de Platon) est avec Polémarque et presse Socrate d'accepter. Une fois arrivé à la maison, Socrate s'entretient avec Céphale, le père de Polémarque, ce qui donne lieu à une discussion sur la justice, qui est ensuite reprise par d'autres.

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Pour se libérer du mensonge véritable, il faut donc suivre l'exemple du philosophe éclairé.

Cette discussion débouche, dans le livre I, sur un duel dialectique entre Socrate et le sophiste Thrasymaque, un hôte de la maison. Thrasymaque insiste sur le fait que la justice se définit simplement comme la prédominance des intérêts du plus fort sur ceux du plus faible. Socrate réfute cette affirmation en prouvant que la vie du juste est meilleure que celle de l'injuste.

Le livre II poursuit cette discussion avec Glaucon et Adimante qui reprennent la thèse de Thrasymaque dans le seul but de clarifier l'argumentation de Socrate. Socrate leur propose de présenter le concept de justice tel qu'il fonctionnerait à grande échelle dans une cité, afin qu'ils puissent mieux le gérer au niveau individuel.

Certains des concepts et des passages les plus célèbres et les plus influents de tous les écrits de Platon apparaissent dans la République, notamment le Mythe de Gygès, raconté par Glaucon, qui relate l'histoire d'un homme qui a trouvé un anneau qui le rend invisible et qui l'utilise à son propre avantage. Glaucon raconte cette histoire pour illustrer le fait que les gens utilisent toujours tout ce qu'ils peuvent pour leur seul profit. Socrate réfute l'affirmation de Glaucon en prouvant, une fois de plus, que la vie juste et vertueuse est toujours meilleure que la vie injuste et intéressée.

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Les livres III-IX développent cet argument en construisant progressivement la société idéale, dirigée par un philosophe-roi et définie par la hiérarchie suivante:

  • Gardiens - la classe dirigeante qui reconnaît la vérité et poursuit la sagesse
  • Auxiliaires - défenseurs de l'État qui valorisent l'honneur et l'abnégation pour l'État
  • Les producteurs - ceux qui accordent de l'importance à la richesse matérielle et au confort et qui travaillent pour le bien de l'État.

Ces trois classes correspondent directement à la conception de Platon de la division tripartite de l'âme:

  • la raison, qui recherche la vérité
  • L'esprit - qui recherche l'honneur
  • L'appétit - qui recherche la satisfaction physique et les biens matériels.

L'"État" dans la République - bien qu'il puisse certainement être interprété littéralement en tant qu'entité politique - est au sens figuré l'âme. Platon suggère que l'individu doit organiser son moi de la même manière qu'il structurerait une hiérarchie sociale. La première étape de la discipline du moi, cependant, consiste à s'assurer que l'individu est éveillé et capable d'interpréter correctement le monde et la place qu'il y occupe.

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Platon aborde directement cette question dans le livre VII, à travers sa célèbre allégorie de la caverne, dans laquelle des prisonniers, enchaînés dans une caverne, interprètent des ombres sur le mur comme étant la réalité. L'un des prisonniers se libère, quitte la caverne et prend conscience de la réalité du monde extérieur et de la prison dans laquelle lui et les autres ont été enfermés. Le choix est alors offert au prisonnier libéré de retourner dans l'obscurité de la prison et d'essayer de libérer les autres ou de se prélasser simplement dans la lumière et la chaleur du monde extérieur.

Plato's Republic in ancient Greek
La République de Platon en grec ancien
N/A (CC BY)

Platon suggère fortement qu'il est du devoir du philosophe, qui a vu la vérité, de redescendre dans la caverne et d'aider les autres à atteindre le même niveau de compréhension et à se libérer de leurs illusions. Pour se libérer du mensonge dans l'âme, il faut donc suivre l'exemple du philosophe éclairé.

La République se termine par l'histoire du guerrier Er, communément appelée le mythe d'Er (que Platon lui-même ne qualifie pas de mythe mais présente comme la réalité), dans laquelle un soldat meurt, voyage dans l'au-delà et revient sur le plan mortel pour raconter son expérience. Platon termine le dialogue avec Socrate qui dit à Glaucon:

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Et si c’est à moi, mes amis, qu’il vous plaît ajouter foi, persuadés que l’âme est immortelle, et qu’elle est capable par sa nature de tous les biens comme de tous les maux, nous marcherons sans cesse par la route qui conduit en haut, et nous nous attacherons de toutes nos forces à la pratique de la justice et de la sagesse, afin que nous soyons en paix avec nous-mêmes et avec les dieux, et que, durant cette vie terrestre et quand nous aurons remporté le prix destiné à la vertu, comme des athlètes victorieux qu’on mène en triomphe, nous soyons heureux ici-bas et dans ce voyage de mille années que nous venons de raconter.. (Livre X.621)

Platon et Protagoras

L'incapacité à comprendre ce que des concepts tels que la "justice" et la "vertu" signifient réellement constitue toutefois un sérieux obstacle à la poursuite de la justice et de la vertu. Dans le livre II.382a-382d, Platon définit le concept de mensonge véritable comme créant cet obstacle sans que l'individu en soit conscient et, à travers une conversation entre Socrate et Adimante, il le définit plus précisément comme une croyance erronée sur les choses les plus importantes de la vie, ce qui nuit à la capacité de l'individu à appréhender la vérité dans n'importe quelle situation. Ce concept peut être compris comme la réponse de Platon au sophiste Protagoras (c. 485-415 av. J.-C.) et à sa célèbre affirmation selon laquelle "l'homme est la mesure de toutes choses", c'est-à-dire que si l'on croit qu'une chose est vraie, elle l'est.

Lorsque l'on a un mensonge dans l'âme, on n'est pas conscient que ce que l'on croit être vrai est en fait faux et on dit donc constamment des contre-vérités sans le savoir.

Selon Protagoras, toutes les valeurs sont sujettes à une interprétation individuelle basée sur l'expérience. Si deux personnes étaient assises dans une pièce et que l'une affirmait qu'il faisait trop chaud tandis que l'autre affirmait qu'il faisait trop froid, les deux auraient raison. Étant donné que la perception de la réalité est nécessairement subjective, basée sur l'expérience de chacun et l'interprétation de cette expérience, Protagoras a suggéré qu'il n'y avait aucun moyen pour une personne de savoir objectivement ce qu'était une prétendue vérité.

Platon s'opposait fermement à ce point de vue, soutenant qu'il existait une vérité objective et un royaume, situé bien au-dessus du plan des mortels, qui donnait une valeur absolue aux concepts que les humains affirmaient comme vrais ou reconnaissaient comme faux. La différence essentielle entre les points de vue de ces deux philosophes peut être observée dans la manière dont ils pourraient considérer l'affirmation suivante: "Le Parthénon est beau".

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Pour Platon, il serait vrai de dire que le Parthénon est beau parce que cette structure participe à la forme éternelle de la beauté qui existe dans un royaume supérieur et se reflète dans la structure physique d'Athènes. Pour Protagoras, le Parthénon n'est beau que si l'on croit qu'il est beau; la beauté objective n'existe pas. Platon considérerait - et considérait - le point de vue de Protagoras comme une dangereuse fausseté.

Le mensonge véritable

Le mensonge véritable peut s'expliquer de la manière suivante: si une personne croit, à un moment donné, que manger des carottes à chaque repas est la meilleure chose à faire pour sa santé et que, plus tard, elle se rend compte que l'excès en quoi que ce soit peut être une mauvaise chose et qu'elle arrête de manger des carottes, cette prise de conscience n'aura pas de conséquences négatives à long terme sur la vie de la personne. En revanche, si l'on croit que la personne que l'on aime est un modèle de vertu et que l'on découvre ensuite que cette personne est un voleur menteur et complice, cette découverte pourrait ébranler la confiance que l'on a en soi, en son jugement, en autrui et même en la croyance en Dieu, dans la mesure où le fait de découvrir que l'on s'est trompé sur une personne dont on était si sûr conduirait à s'interroger sur les autres aspects importants de la vie sur lesquels on pourrait également se tromper.

Plato's Republic
La République de Platon
N/A (CC BY-SA)

Platon affirme donc que le mensonge véritable est la pire affliction spirituelle dont on puisse souffrir et différencie cet état des effets du mensonge ordinaire ou de la narration. Lorsque l'on ment, on sait que l'on ne dit pas la vérité, et lorsque l'on raconte une histoire, on comprend que l'histoire n'est pas un fait absolu. En revanche, lorsqu'on a un mensonge dans l'âme, on n'est pas conscient que ce que l'on croit être vrai est en fait faux, et l'on dit donc constamment des contre-vérités sans savoir qu'on le fait.

Le fait de croire à tort aux choses les plus importantes de sa vie rend incapable de voir la vie de manière réaliste et empêche donc de percevoir avec précision la vérité d'un ensemble donné de circonstances, des motivations et des intentions des autres et, surtout, de soi-même et de ses propres motivations, habitudes et comportements.

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Dans la conversation suivante, tirée de la République, Platon affirme:

  • Personne ne veut se tromper sur les questions les plus importantes de la vie.
  • Un mensonge quotidien n'est pas la même chose qu'un mensonge véritable.
  • Les mensonges en paroles peuvent être utiles pour aider des amis ou pour créer des mythologies qui apportent réconfort et stabilité aux personnes qui cherchent à savoir d'où elles viennent et pourquoi elles existent.

Pour reconnaître le mensonge véritable, il faut être capable de distinguer le vrai du faux à un niveau objectif, et pas seulement au niveau de l'opinion personnelle. Pour atteindre ce niveau supérieur, il faut s'attacher à un philosophe et rechercher la sagesse qui mène au discernement. Dans cette quête, on en vient à comprendre ce qu'est le mensonge et, une fois qu'on en a pris conscience, on peut laisser le mensonge derrière soi et vivre une vie de vérité, d'honnêteté et de clarté.

Le passage suivant de la République, livre II, 382a-382d, définit le concept (traduction de V. Cousin):

Socrate: Tu ne sais pas, poursuivis-je, que le vrai mensonge, si je puis ainsi m'exprimer, est également détesté des dieux et des hommes ?

Adimante: Comment l'entends-tu? demanda-t-il.

S: J'entends, répondis-je, que personne ne consent de bon gré à être trompé, en la partie souveraine de son être, sur les matières les plus importantes ; au contraire, on ne craint rien davantage que d'y héberger le mensonge.

A: Je ne comprends pas encore, dit-il.

S: Tu crois sans doute que j'émets quelque oracle; or, je dis qu'être trompé en son âme sur la nature des choses, le rester et l'ignorer, accueillir et garder là l'erreur, est ce que l'on supporte le moins ; et c'est surtout dans ce cas qu'on déteste le mensonge.

A: Et beaucoup, ajouta-t-il.

S: Mais, repris-je, avec la plus grande exactitude on peut appeler vrai mensonge ce que je viens de mentionner : l'ignorance où, en son âme, se trouve la personne trompée ; car le mensonge dans les discours est une imitation de l'état de l'âme, une image qui se produit plus tard, et non un mensonge absolument pur, n'est-ce pas ?

A: Certainement.

S: Le vrai mensonge est donc haï non seulement par les dieux, mais encore par les hommes.

A: Il me le semble.

S: Mais le mensonge dans les discours ? Est-il parfois utile à certains, de façon à ne pas mériter la haine ? A l'égard des ennemis et de ceux que nous appelons amis, quand poussés par la fureur ou la déraison ils entreprennent quelque action mauvaise, n'est-il pas utile comme remède pour les en détourner? Et dans ces histoires dont nous parlions tout à l'heure, lorsque, ne sachant pas la vérité sur les événements du passé, nous donnons autant de vraisemblance que possible au mensonge, ne le rendons-nous pas utile ?

A: Assurément il en est ainsi.

Conclusion

À partir de ce point, Platon développe plus avant le concept qui renvoie à l'argument concernant la justice dans le livre I de la République et informe le reste du dialogue jusqu'au livre X. En fait, on pourrait dire que le mensonge dans l'âme informe toute l'œuvre de Platon en ce sens qu'il insiste sur l'existence d'une vérité ultime que l'on doit reconnaître pour vivre une vie pleine de sens. En tentant de réfuter la vision subjective de la réalité de Protagoras, Platon a directement influencé les fondements des grandes religions monothéistes du monde - le judaïsme, le christianisme et l'islam - et a façonné davantage encore ces systèmes indirectement à travers les travaux de son élève Aristote.

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Plato
Platon (Musées du Vatican, Rome)
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

Platon a passé sa vie à essayer de prouver qu'il était possible de trouver et de présenter au reste du monde la preuve d'une vérité ultime qui s'impose à tous. De son premier à son dernier dialogue, aussi éloquent et pénétrant soit-il, il n'a jamais trouvé le moyen de prouver de manière concluante sa conviction, et ce pour une raison simple: même si l'on accepte qu'une telle vérité supérieure existe, elle doit nécessairement être interprétée subjectivement par chaque personne qui l'appréhende - et c'est dans cet acte d'interprétation que l'on risque de contracter le mensonge dans l'âme, qui déforme cette vérité. Tout ce que Platon pouvait faire en fin de compte était d'avertir les gens du danger tel qu'il le voyait et de fournir les meilleurs conseils possibles sur la manière d'empêcher le Mensonge véritable de déformer la vision d'une personne et de freiner son développement émotionnel et spirituel.

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Questions & Réponses

Qu'est-ce que le mensonge véritable de Platon?

Le mensonge dans l'âme (le mensonge véritable) de Platon est un concept tiré du livre II de la République, défini comme une croyance erronée sur les aspects les plus importants de la vie d'une personne.

Où est expliqué Le mensonge véritable de Platon (ou mensonge dans l'âme)?

Le mensonge véritable de Platon (ou mensonge dans l'âme) est expliqué dans la République, livre II, lignes 382a-382d.

Comment Platon dit-il que l'on se libère du mensonge dans l'âme?

Platon affirme que l'on se libère du mensonge de l'âme en s'attachant à un vrai philosophe et en poursuivant la sagesse qui mène au discernement.

Pourquoi le mensonge véritable de Platon (le mensonge dans l'âme) est-il important?

Le concept de mensonge véritable de Platon est important en soi, en tant qu'expression des dangers de l'auto-illusion, mais aussi parce qu'on peut dire qu'il informe toutes les œuvres de Platon, qui a essayé de prouver une vérité objective qui libérerait les gens de leurs fausses croyances.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2023, avril 05). Le Mensonge Véritable de Platon [Plato's Lie In The Soul]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-210/le-mensonge-veritable-de-platon/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Le Mensonge Véritable de Platon." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le avril 05, 2023. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-210/le-mensonge-veritable-de-platon/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Le Mensonge Véritable de Platon." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 05 avril 2023. Web. 25 mars 2025.

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